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Les cahiers de charges des projets de construction éliminent d'office les entreprises de jeunes Le problème sera soumis aux spécialistes lors du salon Batimatec
Le président directeur général du salon Batimatec, Sadek Stiti, a critiqué les conditions contraignantes imposées par la loi des marchés publics, aux sociétés algériennes nouvellement crées, pour bénéficier des projets de travaux publics à l'heure où un projet de réalisation de deux millions de logements a été programmé. M Stiti a assuré dans une conférence de presse hier au palais de la culture autour de l'organisation du salon, entre le 9 et le13 mai prochain, qu'un espace sera réservé durant l'événement, pour l'accompagnement des jeunes afin de lancer des projets dans le secteur de la construction. Il a néanmoins considéré que les entreprises récemment crées feront face à un défi qu'elles ne pourront pas surmonter en dépit des efforts des organisateurs du salon pour accompagner ces jeunes en partenariat avec l'agence nationale de soutien à l'emploi de jeune (ANSEJ). Notre interlocuteur a précisé que la question été liée à la loi des marchés publics. En effet en dépit du programme présidentiel de construction de deux millions de logements à l'horizon 2014, le fait de hausser les conditions de qualification et de compétences ne permettra pas aux jeunes inexpérimentés de bénéficier des projets de travaux publics qui seront annoncés par les institutions publiques qui en ont la charge. Le premier responsable du salon batimatec, a ajouté que les institutions en charge des projets élaborent des cahiers de charge qui ne prennent pas en compte les capacités des entreprises de jeunes. Il est généralement exigé dans les offres techniques dans les appels d'offres, des niveaux élevés de qualifications qui sont hors de portée de la majorité des entreprises algériennes. L'animateur de la conférence a rapporté avoir reçu des assurances de la part de la tutelle afin de trouver des solutions à ce problème, qui pousserait les institutions chargées de lancer les projets à élaborer des cahiers de charge qui conviendraient aux capacités et moyens des entreprises algériennes, dans la mesure où la loi des marchés publics n'a pas été formulées dans un texte clair. Concernant le salon batimatec, sa 14ème édition permettra de débattre de la capacité des entreprises à obtenir des projets de travaux publics. Le salon verra la participation de 800 exposants dont 400 étrangers activant dans différents corps de métiers dans le domaine de la construction. M Stiti a déclaré que le premier objectif de l'événement est de faire de ce salon le plus grand d'Afrique, ajoutant avoir « reçu des demandes de plusieurs entreprises organisant des salons, d'y prendre part, ce qui fait en ce moment l'objet de négociations ».