On refuse de recevoirles handicapés chez Ould Abbès Originaires de Tiaret, Ammour Abdelkader et son frère, deux handicapés moteurs dans leurs chaises roulantes, sont venus, hier, à notre rédaction pour s'insurger contre le comportement « scandaleux » des cadres du ministère de la solidarité que gère Djamel Ould-Abbès. « En dépit du fait que nous soyons démunis, nous avons parcouru plus de 200 km afin de nous entretenir avec le ministre et lui exposer nos problèmes. Nous aurions aimé lui dire que nous sommes pauvres et que nous voulons qu'il nous aide, mais apparemment, il a d'autres préoccupations beaucoup plus importantes que notre cas », dénoncent-ils. Nos interlocuteurs affirment qu'ils vivent une misère noire dans leur ville natale et partagent un F1 avec huit membres de la famille. « Nous n'avons aucune allocation ni aide de l'Etat. Nous vivons grâce à la bénédiction de Dieu et celle des voisins. » les deux handicapés qui ont fermé une partie de la route, dimanche dernier, face au mutisme du ministre, ne sont pas prés de lâcher prise. « Nous avons déposé des dossiers pour un logement et nous espérons que l'Etat nous aidera, afin que nous puissions subvenir à nos besoins. Nous voulons du travail et des moyens pour améliorer notre situation », ont-ils conclu. Une directive pour la forme A moins de deux semaines du début du mois de Ramadhan, les préparatifs pour le changement d'activité chez certains commerçants et autres artisans sont à leur paroxysme. Des vendeurs de meubles, des gargotiers et autres commerçants de différents articles se préparent activement à investir le créneau, ô combien lucratif, de la zalabiya, du kalb ellouz et du jus de citron en sachet. D'autres propriétaires de locaux ont déjà lancé des travaux pour lancer une activité un mois durant. La circulaire du ministère du Commerce interdisant aux commerçants le changement d'activité sans une « modification préalable du registre du commerce » est en train d'être foulée au pied, avant même le début du mois du carême. Vous n'avez qu'à faire un petit tour dans les ruelles des quartiers populaires de la capitale pour constater de visu qu'aucun commerçant n'a l'intention de la respecter. 1000 enfants malades à la plage de Club des Pins L'Association Le Souk, club scientifique de la faculté de médecine d'Alger, qui depuis sa création, il y a plus de treize ans, ne cesse de multiplier ses actions au profit des enfants malades et défavorisés. Ainsi durant l'année 2007, plus de vingt cinq mille enfants ont bénéficié de ses activités, ce qui nous a valu une nomination au prix Unicef 2006, après la nomination au prix des Nations unies pour la solidarité en 2004. Dans le cadre de ses actions « Sourire aux enfants malades », l'association Le Souk organise le samedi 23 août, une sortie pour 1000 enfants malades et en difficulté, des différents services de pédiatrie des hôpitaux de la wilaya d'Alger et des centres spécialisés, au niveau de la plage du Club des Pins. C'est dans cette optique que la société EIIC (Emirates international investment company), dont la vocation est de s'inscrire dans une politique de communication citoyenne, parraine cette journée. Le programme comprendra en plus des différentes activités (tours en zodiac, jeux de plages, etc.), un déjeuner, deux collations, des animations ludiques de sensibilisation à la préservation de l'environnement et une remise de cadeaux pour tous les enfants. La Protection civile, la Gendarmerie nationale, la sécurité de la résidence et une équipe médicale seront présents sur place pour assurer le bon déroulement de l'action. Un bébé, né lors d'un accident de la route, périt dans un autre Un bébé né prématurément il y a un mois en Grèce, à cause d'un accident de la route impliquant sa mère, est décédé mardi dans un autre accident, ont rapporté hier des médias locaux. La petite fille, sa sœur de deux ans et leur mère sont mortes lorsque la voiture conduite par leur père a chuté dans un ravin, sur l'île de Sérifos dans les Cyclades (centre de la mer Egée), selon le journal Eleftherotypia et la chaîne de télévision publique Net. Sa mère avait accouché d'elle prématurément, victime du choc d'un premier accident de la route, nettement moins grave, qui avait également impliqué toute sa famille.