Le conseiller et représentant du ministère de la Justice, Marouk Nasreddine, a souligné hier à Alger la nécessité d'adapter le droit algérien au droit international, affirmant que la Commission nationale du droit international humanitaire œuvre dans ce sens. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de l'installation de la Commission nationale du droit international humanitaire, M. Marouk a souligné que l'Algérie, « pour éviter que lui soient imposées certaines conventions comme c'est le cas dans certains pays, a décidé de créer cette commission qui sera chargée d'adapter nos législations nationales aux conventions de droit international ». Chaque pays doit disposer de sa propre commission du droit international humanitaire, a ajouté le même responsable, qui a indiqué que 16 pays arabes disposent de telles commissions et doivent coopérer pour aider les Etats sujets à des conflits et à des guerres tels que la Palestine, l'Irak et la Somalie. La commission œuvre par ailleurs à enseigner les principes du droit international humanitaire. Un riche programme sera organisé au profit des journalistes et des médecins pour une formation en matière de conflits armés.