La commune de M'Chedallah sise au piémont du Djurdjura, à 50 km, à l'est de la wilaya de Bouira va débourser, selon le maire, pas moins de 80 millions de centimes dans l'élan de solidarité ramadhanesque envers les familles nécessiteuses, soit le double de la somme ayant été consacrée le mois de Ramadhan de l'année 2007, ajoutera l'élu. Il a lancé un appel aux riches de la commune (entrepreneurs, industriels) pour faire preuve de générosité par des dons pour permettre à l'APC de répondre aux besoins croissants des cas sociaux vulnérables, nombreux dans cette commune. Ainsi, nous apprenons qu'environ 250 couffins comportant des denrées alimentaires pour la valeur de 1000 DA l'unité seront distribués aux familles pauvres. A notre question ayant trait aux paramètres sur lesquels reposent le choix des bénéficiaires parmi les postulants, sachant qu'il y a des mécontents, le P/APC soutiendra que pour arrêter la liste des bénéficiaires éligibles, il a été procédé à l'installation d'une commission mixte composée du service social de la commune et des représentants (notables) des quartiers et villages. « Quelque 234 bénéficiaires seront donc touchés par cette aide et on compte cibler environ 500 familles d'ici la fin du mois », soutient le responsable du service social qui atteste que la majorité des membres de la liste est puisée dans celle relative aux personnes touchant l'indemnité sociale à savoir l'AFS et toute personne ne dépassant pas le SNMG. Notons par ailleurs que dans cet élan de solidarité, il y a trois intervenants potentiels à l'image de la DAS (direction de l'action sociale de wilaya), le fonds communal et les particuliers bienfaiteurs. Par ailleurs, il est prévu de lancer l'opération de distribution des fameuses 3000 DA par enfant scolarisé, aux parents n'ayant pas de ressources ou ne dépassant pas les 10 000 DA de salaire par mois. L'opération touchera 2900 élèves, apprend-on. Mais, en réalité, bon nombre de parents d'élèves démunis n'ont pas touché cette aide tant attendue et n'ont pas hésité à crier à l'injustice. Un état de fait que récuse le P/APC tout en s'en lavant les mains, arguant du fait que la liste des bénéficiaires de l'aide en question est préétablie au niveau des établissements scolaires.