Le projet de réalisation d'un réservoir d'eau au niveau de la localité d'Iâalwachen, sise à quelque 10 km à l'ouest du chef-lieu de la commune d'Ath Laâziz (Bouira) n'a pas encore vu le jour, en dépit de son inscription depuis au moins deux ans. Pourtant, les quelque 3000 h du village, continuent à endurer le manque d'eau potable à longueur d'année. Ces derniers ne sachant plus à quel saint se vouer, attendent encore un geste salutaire de la part des autorités compétentes qu'ils ont sans cesse sollicitée. Ledit projet, inscrit en 2006 pour une enveloppe de plus d'un million de dinars, note-t-on, demeure au stade de l'attente. D'autre part, la commune d'Ath Laâziz a bénéficié d'un même type de projet, à savoir la réalisation d'un réservoir d'eau au niveau de la bourgade d'Ighil Bdoumouren pour une enveloppe financière équivalente. Celui-là est actuellement en cours de réalisation. Cependant, nous apprenons, que vu l'insuffisance de l'enveloppe allouée aux deux projets, les responsables locaux ont opté pour la réalisation de l'un d'entre eux seulement, à savoir celui d'Ighil Bdoumouren, en jumelant les deux enveloppes financières. Une décision pour le moins étrange des responsables de la commune d'Ath Laâziz, à en croire les habitants d'Iâalwachen qui se disent tout bonnement lésés, eux qui demandent une réévaluation des deux projets pour pouvoir les lancer à la fois pour les deux localités. Car selon ces citoyens, les responsables municipaux ont opté pour cette mesure jugée inique tout en sachant qu'ils vont les priver d'eau potable. D'autres part, il est utile de souligner que l'ensemble des villages et hameaux de ladite commune souffrent du manque d'eau, à l'instar du village Chekouh, Ivoughardanen, Idjamâthen et autres.