Le ministre de la Jeunesse et des sports, Hachemi Djiar, s'est prononcé hier sur les problèmes qui secouent le football national au détour de l'installation de la Commission nationale de coordination intersectorielle pour la prévention de la violence dans les enceintes sportives. C'était aussi l'occasion de donner le point de vue de son secteur sur l'affaire du RC Kouba qui a pris une grande ampleur, au grand dam des sportifs. Pour Hachemi Djiar, cette affaire doit être traitée « dans la sérénité et la rigueur », ce qui veut tout simplement dire que le fond du problème n'est pas aussi simple, comme veulent le faire croire certains. Et à cet effet, il n'est nullement recommandé de prendre des décisions à la légère, ni de laisser pourrir la situation, surtout dans la conjoncture actuelle où les problèmes sont réglés par la violence au lieu de se conformer à la loi. Le ministre a émis le souhait de voir cette affaire se régler au plus vite et la solution « favorablement accueillie par toutes les parties ». M. Djiar n'a pas hésité de quafilier l'affaire RCK-FAF de « compliquée », comme il ne prendra aucun détour pour déclarer que ce problème « empoisonne le club koubéen et tout l'environnement sportif ». Hachemi regrette fortement la situation qui a mis dans l'impasse toute une discipline sportive, qui n'avait certainement pas besoin de cette malheureuse parenthèse, tout en déplorant la violence qui ne peut régler aucun problème. Si le ministre dit regretter que les responsables de certains clubs encouragent parfois leurs supporters à recourir à la violence et à porter atteinte à l'ordre public, en vue de les utiliser comme moyen de pression, il faut par contre rendre hommage aux fans koubéens qui attendent sereinement l'application d'un verdict connu sans utiliser aucune forme de pression sur les structures concernées par cette affaire. L'intervention du ministre est venue à point nommé rappeler la difficulté du problème qui ne doit nullement être traité avec pression et passion, mais tout simplement conformément aux lois.