Beaucoup de parents d'élèves habitant les villages Aït Messaoud, Boughzal Ivouhamène, Tamdikt et autres hameaux, distants de six à quinze kilomètres du chef-lieu de daïra, ont accueilli avec satisfaction et soulagement la convention signée à la fin de l'année dernière, entre l'APC et six transporteurs locaux, pour assurer le transport à leur progéniture lycéenne vers Tizi Ghenif, mais cela a été de courte durée. En effet, bien que les transporteurs aient honoré leur contrat jusqu'à la fin de l'année scolaire écoulée, ils n'ont toujours pas perçu leur dû. C'est ainsi qu'ils ont mis fin à cette convention. « Nous ne pouvons pas continuer à assurer les dessertes qu'on nous a confiées étant donné que nous attendons vainement nos rémunérations depuis 10 mois, alors qu'il a été convenu que nous les touchions trimestriellement », nous dit un des mécontents qui ne cessent d'interpeller le premier magistrat de la commune. En conséquence, depuis la rentrée des classes de l'exercice en cours, le calvaire des lycéens reprend de plus belle. Ils sont contraints à être des lève-tôt et monnayer onéreusement leur transport. Ils déboursent moyennement et quotidiennement entre 30 et 60 DA pour regagner leurs établissements respectifs. Du côté des parents, c'est l'incompréhension totale. « Tout compte fait, si les initiateurs de cette opération avaient voulu vraiment soulager nos lycéens, les conventionnés auraient perçu leur pécule au moment propice », fulmine un citoyen qui a deux enfants qui fréquentent le lycée. Rappelons que 70% de l'opération en question est à la charge de la wilaya de Tizi Ouzou, 20% de la commune et les 10% restants représentent l'apport des parents d'élèves. Par ailleurs, ce qui soulagera les futurs lycéens de M'kira est sans nul doute le lycée dont on parle depuis des années. Selon les responsables locaux, un appel d'offres a déjà été lancé à l'intention des entreprises spécialisées pour une soumission .