L'effondrement partiel d'une vieille bâtisse située au 44, rue Philippe, à Sidi El Houari et abritant 4 familles a fait 4 blessés légers qui ont été admis à l'hôpital, hier dans la matinée. Jusqu'en fin de journée, les victimes, avec leurs effets personnels, étaint toujours sur le trottoir, devant l'immeuble en construction situé en face. La rue a été fermée à la circulation jusqu'à la place du 1er Novembre sur laquelle elle débouche. Cet incident est survenu, comme par hasard, à la clôture du colloque intitulé « Réhabilitation et revitalisation urbaine » portant comme slogan : « Voulez-vous sauver Sidi El Houari ? » Le colloque entamé dimanche dernier devait se dérouler à l'université (IGMO) mais, à cause d'une grève des étudiants qui ont fermé les portes de cette faculté, les travaux ont été transférés à l'hôtel de ville. Hier a eu lieu la lecture des recommandations. Un passage a fait réagir le maire d'Oran qui, déjà retenu comme intervenant au même titre que le directeur de l'urbanisme et quelques uns de ses proches collaborateurs, s'est retrouvé en quelque sorte président du colloque : « Je voudrais que vous ôtiez le passage où il est fait mention que les habitants de Sidi El Houari seraient abandonnés par les pouvoirs publics. » Le rapporteur des travaux de l'atelier concerné a mis cela sur le compte d'un malentendu, arguant du fait que la phrase prononcée disait : « Le constat est que certains habitants du quartier ont le sentiment d'être abandonnés par les pouvoirs publics », ce qui ne veut pas dire, devait-il expliquer, que les pouvoirs publics n'ont rien fait...