Des cités situées en plein centre de Blida ou dans de sa périphérie immédiate n'ont pas été alimentées en eau potable depuis plus de dix jours, voire plus dans certains endroits. Le simple citoyen n'arrive toujours pas à comprendre les raisons de ces restrictions, puisque nous ne sommes plus en saison estivale. De plus, il y a eu des changements dernièrement à la tête de l'Algérienne des eaux de Blida, pour, soi-disant, améliorer la distribution de l'eau potable. Un changement annoncé en grande pompe, comme quoi tout allait rentrer dans l'ordre après le limogeage de l'ancien directeur de cette structure. Résultats : plusieurs robinets continuent d'être à sec et les doléances des citoyens relatives à ces pénuries sont toujours d'actualité dans la ville des Roses. « Nous n'avons reçu aucune goutte d'eau depuis quinze jours. Personne ne nous a informés préalablement ni expliqué les raisons de ces coupures répétées », nous dira un citoyen habitant la cité le Plan, pourtant réputée pour être un quartier « résidentiel ». Un autre, habitant entre Bab El Khouikha et Kouchet El Djir évoque le faible débit de l'eau, lorsqu'elle celle-ci est disponible, c'est à dire une fois par semaine. Du côté de la direction de l'hydraulique, on déclare que cette situation est appelée à s'améliorer grâce à l'installation d'une commission au sein de cette administration qui sera chargée d'améliorer la distribution. « Nous comptons équilibrer la distribution entre les quartiers et éviter le favoritisme. D'ailleurs, les cités militaires et celles appartenant aux services de la sûreté nationale, entre autres, et qui bénéficiaient d'une importante quantité d'eau au détriment des autres quartiers, ne seront plus alimentées à partir des conduites de refoulement.Cela contribuera à la maîtrise de la distribution tout en assurant à tous les foyers, leur part d'eau potable », nous dit-on. Notre source nous a fait savoir, que parmi les autres causes de cette « pénurie » en eau potable, est due au rabattement du niveau des eaux de la nappe phréatique, au manque de forages par rapport à la forte demande émanant des abonnés (particuliers, agriculteurs, industriels), les coupures répétées du courant électrique touchant les stations de pompage, etc. Pour un citoyen venu dans notre bureau de Blida se plaindre du manque d'eau, les autorités doivent surtout penser à mieux réguler les activités des bains maures, hammams), des douches publiques et des stations de lavage de véhicules, lesquels consomment une quantité importante d'eau « au détriment de nos robinets » , nous dira-t-il.