L'ancien ministre de la Jeunesse et des Sports et ex-président du COA, Sid Ali Lebib, n'a pas écarté l'éventualité de briguer un nouveau mandat à la présidence du COA, dont l'AG élective est fixée au 5 décembre prochain. « Je n'exclus pas ma candidature si tout le monde me veut », dira Lebib en substance au Forum Echibek tenu, hier, à la maison de la presse Tahar Djaout. Le conférencier a, d'emblée, évoqué les raisons de son absence sur la scène sportive et son éventuel retour. Il dira : « J'ai été appelé à d'autres fonctions, mais je sais tout ce qui se passe dans le sport national. » Il n'exclut pas, cependant, son retour pour participer avec l'ensemble des acteurs au redressement de la situation. « Le sport a basculé dans le négatif, comme la violence et tous les fléaux qui enveniment la situation du sport dans notre pays. Il faut réunir toutes les compétences sans exclusive, pour espérer revenir à la normale et répondre aux attentes de tous les Algériens », affirme Lebib avec une note d'optimisme. L'invité d'Echibek estime, en outre, que le dernier décret ministériel offre une occasion pour le changement après un échec. « C'est un moyen d'interruption après un échec, et non pas une révocation », estime-t-il. L'ancien président du COA fait rappeler à l'assistance que le Comité olympique est l'émanation de toutes les fédérations sportives et, de ce fait, son AG élective doit se faire après le renouvellement de toutes les fédérations sportives. Lebib a, par ailleurs, souhaité « plus de raisons de la part des acteurs du mouvement sportif, qui ont tendance, ces dernières années, à recourir aux instances internationales au lieu de régler les problèmes ici chez-nous ». Il conclut son intervention par un point de vue sur la situation qui prévaut dans le football national : « Le mal est profond. Il faut des hommes intègres et compétents pour remettre le football sur rails, et non pas des perturbateurs et des diviseurs. Les assises nationales sont un bon moyen pour débattre de tout le mal et trouver les solutions adéquates », conclut Lebib.