Plus de 175 communicants venus des différentes universités du territoire national et 14 chercheurs universitaires étrangers (France, Irlande, Lituanie, Maroc, Tunisie, Syrie, etc.) ont pris part, avant-hier, au 5ème congrès international sur les sciences et génie des matériaux (CISGM-5) qui se poursuivra jusqu'au 24 du mois en cours, et ce au niveau de la bibliothèque centrale de l'université 8 Mai 1945 de Guelma. Cette manifestation scientifique a lieu, pratiquement, toutes les deux années. Elle s'est tenue, pour rappel, à Alger (1999), Annaba (2002), Jijel (2004) et Tlemcen (2006). Son organisation, à Guelma, revient à la faculté des sciences et de l'ingénierie, en collaboration avec l'AMRS (Algerian Materials Research Society) avec pour thèmes : « Synthèse et caractérisation des matériaux », « Nanomatériaux et nanotechnologie », « Simulation et modélisation », « Matériaux énergie et environnement », etc. Lors de la 1ère journée du congrès, et en marge de sa conférence plénière, le Pr. Jean-Marc Pelletier de l'Institut national des sciences appliquées (INSA) de l'université de Lyon nous confirmera la nécessité d'opter pour le recyclage des matériaux, notamment les plastiques (polymères). A ce sujet, il dira : « Le recyclage est indispensable pour préserver l'environnement ; sa rentabilité dépend essentiellement du prix du pétrole. A titre informatif, le poids d'un véhicule est recyclable à 85% ». Nous noterons enfin qu'en matière d'énergie renouvelable, les piles à combustible ont été sujettes à débat. Elles seraient une solution de substitution, entre autres, aux moteurs conventionnels existant sur les véhicules légers et lourds, car polluants à plus d'un titre. Les Japonais mettent actuellement la pile à combustible au cœur de leur stratégie de développement dans tous les secteurs névralgiques. En Europe, cette technologie s'amplifie dans les réseaux des transports en commun sous forme de test sur des bus. En Algérie, les laboratoires au niveau des universités, notamment celui de Guelma, y travaillent.