L'affaire des munitions disparues du siège de l'APC de Sidi Akkacha a été jugée récemment par le tribunal criminel. L'auteur principal, B.A., gardien de l'édifice communal, a été condamné à cinq ans de prison ferme, tandis que B.M., commerçant, a écopé d'un an de prison ferme assorti d'une amende de 100 000 DA. Le secrétaire général de la commune a, quant à lui, été condamné à six mois de prison avec sursis assortis d'une amende de 10 000 DA. De leur côté, deux autres personnes, dont le vice-président de l'APC, G.M., ont bénéficié de l'acquittement. Les faits remontent au lendemain des élections locales de novembre 2007 lorsque le nouveau P/APC avait constaté la disparition de 630 cartouches lors des passages d'usage. Les munitions en question étaient destinées à l'abattage des chiens errants. L'enquête préliminaire des services de police aboutira à l'arrestation et l'incarcération de l'adjoint au maire et du secrétaire général de l'APC. Cependant, après l'instruction judiciaire, deux autres inculpés seront à leur tour écroués. Il s'agit du gardien de l'APC et d'un commerçant : le premier avait, selon l'acte d'accusation, subtilisé la marchandise du siège de la commune avant de la refiler au second pour son écoulement dans la région. Le pot aux roses sera découvert lorsque le citoyen auquel on avait proposé la vente de trente cartouches à raison de 120 DA l'unité s'est présenté aux services de sécurité de la commune pour dénoncer cette vente illégale. L'affaire à l'époque avait défrayé la chronique et mis en état d'alerte les institutions concernées qui n'écartaient aucune piste quant à la destination des munitions en question.