L'offre et le maintien de prestations de qualité dans le cursus universitaire doivent répondre à des normes bien définies, c'est sur quoi ont pu se pencher les spécialistes invités aux 4ème journées pédagogiques nationales, organisées les 25 et 26 novembre par le vice-rectorat chargé des examens, de la formation supérieure et continue de l'université de Biskra. D'emblée, Dr B. Slatnia dira : « La qualité dans l'enseignement supérieur est aujourd'hui au coeur des préoccupations. C'est pour cette raison que nous avons mis en place, en juin dernier, une cellule Assurance qualité de l'enseignement supérieur, dirigée par le Dr N. Djaber ». Pour sa part, le Dr A. Debla déclare, dans son intervention inaugurale : « L'objectif principal de cette rencontre est de fournir un cadre au management de qualité dans un souci permanent d'amélioration de la transmission des savoirs et des savoir-faire ». Et d'ajouter : « Le concept Assurance qualité a vu le jour aux USA, en l'occurrence à l'university of Wisconsin Madison, trois décennies avant que l'Europe ne publie le Guide des références et lignes directrices pour le management de la qualité dans l'espace européen de l'enseignement supérieur ». Dans la même veine, le Dr N. Zemmam, directeur du laboratoire des innovations pédagogiques nationales face aux défis actuels de l'UMK de Biskra, ajoutera : « La qualité dans l'enseignement supérieur au niveau mondial entre donc désormais dans des politiques institutionnelles destinées à valider la qualité des diplômes et de prestations qui y conduisent. Son management concerne l'ensemble des parties prenantes : gouvernements, organismes de reconnaissance académique, établissements prestataires, personnels enseignants et administratifs, étudiants, partenaires professionnels, organismes certificateurs... » Quant au Dr Tahar Brahimi, il expliquera que ces 30 dernières années, l'arrivée massive des étudiants, l'avènement du numérique, la nécessaire insertion professionnelle- qui a fait l'objet d'un séminaire à Biskra- ont été à l'origine de profonds bouleversements dans le mode de fonctionnement de l'université algérienne, bouleversements auxquels elle n'était pas préparée. « Notre forum doit donc se concentrer, en particulier, sur le rôle et les responsabilités des autorités publiques dans l'Assurance qualité et examiner les éléments pour la légitimité et l'acception des méthodes et des résultats de l'Assurance qualité par les établissements d'enseignement supérieur, les étudiants et le corps professoral », conclura le professeur B. Benrouane de l'université d'Alger.