Depuis la suspension de la décharge publique d'Adila, la commune de Tizi Ghenif demeure toujours confrontée au fait qu'elle ne dispose pas d'un lieu de décharge fixe si bien que la dégradation de l'environnement local inquiète. En attendant l'utilisation du centre technique d'enfouissement de Draâ Sachem dans la daïra de Draâ El Mizan, lancé il y a quelques semaines, les décharges sauvages prolifèrent. En effet, les quatre véhicules du service de nettoyage de la municipalité trouvent difficilement un site à élire, comme décharge publique, pour vider les charges d'ordures qu'ils amassent quotidiennement. Cette préoccupation se pose avec acuité durant les jours de pluie. Le service en question a opté depuis peu pour un lieu isolé mais d'accès difficile, sis à la sortie de la localité, du côté nord, non loin de l'abattoir communal. « Quand il pleut, parvenir à ce lieu est souvent impossible à cause de la boue », raconte un des employés en charge de la collecte des immondices de la commune. Ce personnel a utilisé temporairement plusieurs endroits à travers le chef-lieu et ailleurs à l'exemple du lieudit « Eucalyptus », à quelques pas des stations de taxis et des fourgons assurant la ligne Tizi Ghenif-Les Issers et à proximité de la zone d'activité. En outre, on a tenté également de décharger à Marako, mais les citoyens, craignant pour leur santé, s'y opposent à chaque fois. On apprend que les riverains du CET, réalisé à Draâ Sachem, émettent leur opposition quant à son utilisation par la commune de Tizi Ghenif, alors qu'il est prévu préalablement au profit des deux daïras (Tizi Ghenif et Draâ El Mizan). Pour réduire l'impact de la saleté, l'APC a installé des boites à ordures à travers la ville afin que les ménages y déposent leurs détritus.