Ali Tounsi, le directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), en visite d'inspection dans la wilaya de Aïn Témouchent, s'est montré évasif, refusant de donner un quelconque pronostic sur la situation sécuritaire dans la perspective de l'élection présidentielle. Il a, par contre, noté que « la sécurité progresse de plus en plus dans toutes les parties du pays » et s'est montré prolixe sur les moyens mis en œuvre pour « encadrer les citoyens et les sécuriser ainsi que leurs biens ». A cet égard, il a indiqué qu'il y a un programme de sécurisation et que la question de la sécurité demeure une préoccupation permanente, « quelles que soient les circonstances, des élections ou des manifestations sportives ». En outre, il a précisé qu'il est venu s'enquérir de l'état d'avancement des travaux de réalisation du programme devant assurer la couverture totale du territoire national par des structures de sécurité. « Je m'aperçois avec satisfaction que le programme se réalisera avant la fin 2009, selon nos engagements. Aïn Témouchent, pour sa part, achèvera le sien dans 3 à 4 mois. Je repars satisfait. » De même, M. Tounsi signale l'existence d'un programme de recrutement annuel de 15 000 policiers, alors que les écoles de police fonctionnent à plein régime. A Aïn Témouchent, le DGSN a inspecté le chantier d'un centre cynophile destiné à l'élevage et au dressage de chiens policiers détecteurs d'explosifs, de drogue et autres produits dangereux. « Il va produire par centaines des chiens pour la police ainsi que pour des structures de l'Etat qui en auront besoin. » Relativement au statut de la police, M. Tounsi a expliqué qu'il était fin prêt et qu'il va consacrer certains droits pour les policiers du fait du développement de la criminalité et de la violence : « Les risques du métier vont être compensés. » Concernant les policiers récemment présentés à la justice par son institution, le DGSN a dit : « La police est constituée par des Algériens comme les autres. Et tout comme dans tous les secteurs de l'Etat, de temps en temps, il y a des gens qui fautent, il y a des dépassements et des bavures. L'Etat de droit commence au sein de la police et nous devons donner l'exemple. »