L'affaire JSB Ménaïel-ESM Boudouaou (régionale une, groupe Centre) a pris une autre orientation, par rapport au verdict de la ligue régionale qui l'avait traitée en première instance. En effet, lundi, la commission de recours de la ligue interrégions a infirmé la décision de la ligue régionale, qui avait décidé de faire rejouer le match à huis clos sur terrain neutre, en octroyant le gain du match à Boudouaou. Rappelons les faits. La rencontre JSBM-ESMB n'est pas allée à son terme (87e), suite à l'envahissement du terrain et jets de pierres ( par les supporters locaux ), et ce suite au second but (2-1) inscrit par la JSBM. Dans ses attendus, la LRFA souligne « à la lumière des éléments contenus dans les rapports des officiels (arbitres et délégué) et après lecture de la feuille de match, ni le trio d'arbitres ni le délégué n'ont mis en évidence la responsabilité, ni déterminé d'une façon exacte les causes ayant entraîné l'arrêt prématuré de la rencontre... Les motifs évoqués par l'arbitre directeur dans son rapport ne sauraient être un argument susceptible d'arrêter une partie et ne revêt aucun caractère réglementaire... ». Contacté, hier, le secrétaire de ligue inter-régions, Saïd Guidouche, dira : « La décision est basée sur le rapport clair établi par l'arbitre qui a souligné la responsabilité du club local dans ce qui est arrivé. » Il ressort des attendus de la ligue régionale et de la déclaration du secrétaire général de la ligue interrégions deux lectures différentes des mêmes pièces versées au dossier. Les deux structures ont tranché sur la base des documents (rapports) établis par des officiels (arbitres-délégué). Est-il possible d'aboutir à deux décisions contradictoires sur la base d'un même document ? Auquel cas une des deux parties a failli (volontairement ?). L'arbitrage du président de la FAF que la JS Bordj Ménaïel compte saisir mettra un terme définitif à cette affaire.