La Ligue interrégions est secouée par plusieurs affaires qui risquent de ternir la fin de saison et la première année de son existence. Après le scabreux feuilleton de SCM Oran-JSM Tiaret (groupe Ouest), voilà qu'éclatent au Centre deux affaires qui risquent de fausser l'issue de la compétition, si les instances concernées (ligue interrégions, ligue nationale et président de la FAF) ne prennent pas garde. Le WA Rouiba réclame le gain des rencontres face au NARB Réghaïa, au motif qu'un joueur de ce club avait dissimulé sa qualification ultérieure (ESM Boudouaou) et au RCB Oued R'hiou qui a aligné un junior en seniors avec une licence qui ne portait pas la mention « Peut évoluer en catégorie supérieure ». Le WA Rouiba a été débouté dans la première affaire par la ligue interrégions, sur la base de l'article 117 des règlements généraux de la FAF, qui précise qu'un joueur inscrit sur la feuille et qui ne prend pas part effectivement au match n'est pas considéré comme ayant participé à la rencontre. Donc, il ne peut être sanctionné s'il fait l'objet de réserves. L'article suivant, 118, affirme le contraire. Dans le traitement de l'affaire, la ligue interrégions a opté en faveur de l'application de l'article 117. L'incohérence entre deux articles est à l'origine de ce problème. Dans la seconde affaire, WAR-RCBOR, il y a, à l'évidence, une faute administrative, la licence ne comporte pas la mention « Peut évoluer en catégorie supérieure ». Réglementairement, cela devrait donner lieu à un match à rejouer. Le WA Rouiba est dans ses droits. D'autant plus qu'il existe un cas de jurisprudence, puisque pour le même cas - Affaire WRK-ARBBH - La Ligue régionale d'Alger a décidé de faire rejouer la rencontre citée. A deux journées de la clôture de la saison, il serait bon que le recours introduit par le WA Rouiba auprès du président de la FAF soit étudié dans les meilleurs délais et avant la reprise de la compétition.