Les cités U, relevant de l'université Abderrahmane-Ibn Khaldoun de Tiaret, notamment celle ou résident les filles à Assia Kébir, ont vécu au rythme de la propagation de rumeurs liées à la présence de drogues et psychotropes. Pour le DOU (Directeur des œuvres universitaires), M. Alali Mokhtar, lors d'un point de presse, en réponse à la déclaration de l'Organisation estudiantine AREN qui a revendiqué une enquête par l'ONOU, déclare s'être lui-même, en compagnie des agents de sécurité, enquis de la situation en ajoutant avoir trouvé, après l'appel téléphonique anonyme, un curieux mélange de tabac à chiquer et de henné. Même les analyses effectuées dans les labos de la police ont réfuté la présence de drogue. Ce jeune directeur, par ailleurs auteur d'une intéressante thèse traitant de la rationalisation de la gestion dans les cités U, tout en relativisant le fait, impute les déclarations de l'organisation précitée à son refus de leur faciliter des voyages organisés avant la fin de l'année. Notre interlocuteur, en réponse aux accusations de passations de marchés douteux en matière de transport, du fait de la vétusté des moyens mis en œuvre, rappelle qu'un avis d'appel d'offres a été lancé et vise très prochainement l'entrée en fonction de 20 autres nouveaux bus sur un parc de 107 au total. Monsieur Alali, qui ne mâche pas ses mots, fait savoir qu'il a relevé auparavant des actes condamnables de la part des résidentes mais le problème a été résolu en réaffectant certaines étudiantes vers les étages inférieurs, non sans rappeler le durcissement dans le contrôle.