Mohamed Akli U Rezki El Hadj Amar des Aït Ali est issu d'une famille pauvre. Une famille de paysans. Son père Akli et l'aîné de ses frères, étant émigrés en France, Mohamed Akli a été donc contraint de gagner sa vie, dès sa prime jeunesse. Il est né en 1937 à Abizar, dans la commune de Timizart, à 42 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. En 1956, alors qu'il a été appelé au service militaire dans l'armée française, le défunt rejoint l'Armée de Libération nationale (ALN). Comme beaucoup de jeunes de la région de Kabylie, il fut affecté à la wilaya IV (l'Algérois), où il a combattu dans les unités de choc pendant quatre ans. Notons qu'il a fait partie du commando Ali Khodja-une des unités les plus redoutées de l'armée française-et de la katiba Zoubiria. Ce que l'on peut retenir aussi, c'est qu'il a connu le célèbre colonel et chef historique de la wilaya IV, Ahmed (dit Si M'hamed) Bougara, dont il a assuré la protection quelques heures avant sa mort à Oued Bouachra, après être séparé de la katiba Zoubiria. Blessé en 1960 il a été fait prisonnier. Il a été libéré une année plus tard lors des négociations entre le général de Gaulle et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA). Mohamed Akli Timzouert rejoint immédiatement les rangs de l'ALN de la zone 3, dans la wilaya III (Grande Kabylie), où il continua le combat au sein du commando zonal jusqu'au cessez-le-feu en mars 1962. Il fut par la suite incorporé dans le corps de la Gendarmerie nationale jusqu'à sa retraite en 1986. Le moudjahid Mohamed Akli Timzouert est décédé à l'hôpital Meghenem Lounès d'Azazga le 4 décembre 2008, après une longue maladie. Il rejoint ces aïeux au cimetière d'Ihedadhen, à l'extrême-nord de son village natal.