Le réseau routier de la wilaya couvre un linéaire de 1 534 km répartis sur 402 km de routes nationales, 615 km de chemins de wilaya, 289 km de chemins communaux et 228 km de pistes. 8000 véhicules /jour empruntent les routes nationales dont 30% de poids lourds, nous apprend-on à la direction des travaux publics de la wilaya. Selon M. Adjel, chef de service et chargé de la communication : « Notre direction gère 44 opérations tous programmes confondus pour une autorisation de programme global estimée à 12.441.659.276 dinars et se répartissant comme suit : 23 opérations entrant dans le cadre du programme complémentaire de soutien à la croissance économique d'un montant évalué à 5.961.659.276 dinars et 21 opérations du programme des Hauts-Plateaux pour 6.480.000.000 dinars. Sur les 44 opérations inscrites, 42 sont en chantier et les deux autres restantes sont à l'étude ». Abordant le volet relatif au réseau routier, notre interlocuteur nous dira : « Les différentes réalisations pour des travaux de modernisation, de renforcement, de réhabilitation ainsi que la mise à niveau de routes nationales ont atteint un linéaire livré en décembre 2008 de 484,9 km sur le linéaire global de 756,4 km. » Sur le plan des infrastructures, ajouta-t-il « il a été procédé à la construction de maisons cantonnières, d'un siège de direction, de 2 sièges de subdivision implantés dans les daïras de Ain El Hadjar et Hassasna, d'un aérodrome ainsi qu'un parc à matériel régional regroupant les wilayas de Bayadh, Naama, Mascara et Saida ». Projets structurants Pour ce qui est des grands projets structurants en étude, notre source nous apprend qu'il est prévu la réalisation de la pénétrante autoroutière (RN 06 –RN 92) sur 100 km, assurant la liaison nord-sud avec l'autoroute est-ouest ainsi que l'étude et la réalisation de la rocade des Hauts-Plateaux sur 80 km, passant par la région sud-est de la wilaya et le dédoublement de la RN 06 (Sidi Aïssa – limite de la wilaya nord ) sur 23 km . Cependant, conclut-il, « la direction des travaux publics est en proie à de nombreuses contraintes qui perdurent, notamment l'insuffisance des moyens de réalisation – entraînant des retards pour le lancement des projets nouvellement inscrits et dont les appels d'offres et consultations restreintes ont souvent été déclarés infructueux –, la non disponibilité des matériaux pour remblais et couches de fondation, la nature des terrains rencontrés en déblais (argiles gonflantes) et terrains durs rocheux, les entreprises surchargées ne maîtrisant pas les délais de réalisation et l'insuffisance des moyens matériels destinés au suivi des projets. Néanmoins, et malgré ces contraintes, la direction des travaux publics arrive à assurer la concrétisation de l'ensemble des projets du secteur. »