Dans le cadre de la réforme judiciaire et pénitentiaire que l'on dit imminente le directeur général des écoles administratives et pénitentiaires, en visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Bouira, a procédé ce mercredi à l'installation de M. Belhamari Abdelhak au poste de directeur de l'école pénitentiaire implantée à Sour El Ghozlane (50 km au sud-est de Bouira). D'emblée, et après avoir constaté que la wilaya de Bouira a enregistré un saut qualitatif en matières d'infrastructures judiciaires et pénitentiaires disséminées à travers les daïras et le chef-lieu de wilaya, l'hôte de Bouira a déclaré que l'Algérie compte fermer toutes les maisons d'arrêt héritées de l'époque coloniale. Il motivera cette décision par le souci de mettre le système pénitencier algérien au diapason des standards internationaux par une volonté, dira-t-il, d'humaniser les conditions de détention. Pour ce faire, l'orateur affirmera que l'école pénitentiaire de Sour El Ghozlane qui a formé depuis son ouverture en 2003, quelque 32 000 cadres, a procédé à des jumelages avec maintes écoles européennes et cela dans l'objectif d'humaniser nos prisons par le respect des droits de l'homme et l'amélioration des conditions de détention pour une meilleure réinsertion sociale. « Ces nouvelles maisons d'arrêt que l'Algérie s'apprête à ériger seront, contrairement à celles déjà existantes, dotées de tous les moyens pédagogiques et sportifs à même de permettre une réinsertion sociale aux détenus…ainsi il est inadmissible qu'un criminel soit logé à la même enseigne qu' un simple pickpocket ou un mineur ». Par ailleurs, il a été procédé à la visite de l'ensemble des structures judiciaires dont le tribunal de Sour El Ghozlane qui sera, apprend-on, incessamment réceptionné contrairement à la nouvelle cour et au nouveau tribunal du chef-lieu de la wilaya qui sont en phase de mûrissement de l'étude architecturale.