Le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale, M. Mokhtar Felioune, a assisté à la cérémonie de lancement du chantier de construction d'une maison de redressement de 2 000 places, qui sera livrée en 2009 pour un coût de 250 milliards de centimes. “Le gouvernement a déjà adopté un programme de construction, d'ici à 2009, de 42 nouveaux établissements d'une capacité de 36 000 places, selon une conception moderne. Il y aura, à l'avenir, des salles pour un maximum de 10 détenus et des salles individuelles avec des superficies minimum de 7 m2.” C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur général de l'administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale, M. Mokhtar Felioune, en marge de sa visite d'inspection et de travail dans la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Néanmoins, le représentant du département ministériel de M. Belaïz a reconnu que les établissements pénitentiaires actuels ne répondent pas aux bonnes conditions carcérales. C'est ainsi qu'il a affirmé que “la forme et l'architecture des établissements actuels ne leur permettent pas de mener à bien leurs missions de sécurité, de rééducation et de réinsertion sociale, ceci en l'absence des conditions nécessaires à la vie carcérale comme l'hygiène, la couverture médicale, l'éclairage naturel, les équipements de chauffage, l'espace ainsi que les infrastructures devant assurer la formation et l'épanouissement culturel des pensionnaires.” En outre, M. Mokhtar Felioune a assisté à la cérémonie de lancement du chantier de construction d'une maison de redressement de 2 000 places qui sera livrée en 2009 pour un coût de 250 milliards de centimes. La réalisation de cette nouvelle infrastructure relève d'une véritable urgence, car il y va de la crédibilité et de l'efficience de la réforme entamée par le secteur de la justice. D'ailleurs, c'est le premier projet lancé dans le cadre du plan d'urgence de 13 établissements à travers plusieurs wilayas des Hauts-Plateaux et du Sud, adopté dernièrement par le Conseil de gouvernement. Il faut rappeler que les deux établissements existants, l'un à Ras El-Oued et l'autre au chef-lieu de la wilaya sont surchargés. À noter que d'autres projets du secteur vont démarrer cette année dans plusieurs wilayas, des Hauts-Plateaux et du Sud, selon le représentant du garde des Sceaux qui a rappelé que ces mesures visent à améliorer davantage la prise en charge des détenus et leur insertion sociale. Chabane Bouarissa