– Nigeria L'armée nigériane a repoussé une nouvelle tentative du groupe terroriste Boko Haram de s'emparer d'une base militaire dans le nord-est du Nigeria, ont affirmé hier des sources sécuritaires et civiles. Selon les mêmes sources, des dizaines de terroristes ont attaqué dimanche une base dans le village de Kekeno, près de la ville-garnison de Monguno, dans l'Etat du Borno. D'après un officier basé à Maiduguri, la capitale du Borno, les insurgés étaient équipés de canons anti-aériens et de lance-roquettes. Ils ont toutefois échoué à franchir les tranchées entourant la base. Des renforts de troupes et un avion de chasse ont été envoyés depuis Monguno, obligeant les terroristes à battre en retraite. – RDC Au moins 100 personnes ont péri des suites de l'épidémie d'Ebola en huit semaines, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué une source officielle. Le virus a été confirmé sur 118 personnes parmi les 148 touchées par une fièvre hémorragique dans la région, d'après un dernier décompte du ministère de la Santé publié dimanche soir. «Avec 100 victimes en 8 semaines, tout porte à croire que l'épidémie fera plus de victimes que jamais depuis le début de ce siècle», a déclaré le directeur général de l'Institut national de recherche biomédicale, Jean-Jacques Muyembe. «L'heure pour la fin de cet épisode de la dixième épidémie n'est pas proche», a-t-il prévenu. – Iran Trois jours après l'attentat perpétré à Ahvaz, qui a tué 24 personnes, le ministre iranien des Renseignements a affirmé hier qu'il avait été commis par un commando lié à des séparatistes djihadistes «soutenus par des pays arabes». Immédiatement après l'attentat, les autorités iraniennes avaient déjà mis en cause la mouvance séparatiste arabe active dans cette province. «A la suite d'opérations de renseignement menées dès les premières minutes» après l'attentat survenu dans la ville du sud-ouest du pays, «cinq membres d'un commando terroriste affilié à des groupes séparatistes ‘takfiris' soutenus par des pays arabes réactionnaires ont été identifiés», écrit le ministère. – Yémen Prises d'otage, actes de torture, menaces de viol… l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a publié hier un rapport accablant sur les rebelles houthistes. L'ONG explique avoir documenté 16 cas où les autorités houthistes, soutenues par l'Iran, ont emprisonné illégalement des personnes, principalement «pour soutirer de l'argent à leurs proches ou les échanger contre d'autres» aux mains de leurs adversaires. «Des responsables houthistes ont traité des détenus brutalement», les frappant avec des barres de fer, des cannes en bois et des fusils d'assaut, une pratique «souvent équivalente à la torture», affirme HRW, s'appuyant sur le témoignage d'anciens prisonniers.