El Fahla, qui raconte le combat d'une femme qui décide de reprendre la caisse à outils de son défunt mari et épouser son métier de plombier, sera présentée demain, samedi, en avant-première. Mis en scène par Azzeddine Abbar, ce monodrame d'une heure raconte le courage et la bravoure d'une femme pas comme les autres, qui a défié la société en exerçant un métier réservé aux hommes, résume le metteur en scène questionné par l'APS en marge d'une répétition de ladite pièce. Produit par le TRO sur un texte d'Ali Nacer, ce monodrame est interprété par Nesrine Belhadj, «une véritable prouesse pour la comédienne» qui doit tenir pendant une heure de temps seule sur scène, note M. Abbar, ajoutant qu'il s'agissait également d'un défi pour lui, qui n'a jusque-là jamais touché à ce genre théâtral. La comédienne a cumulé une certaine expérience après avoir déjà interprété des monodrames, a-t-il souligné, affirmant que cette dernière est pleine d'énergie et que les deux (comédienne et metteur en scène) croient fortement en ce projet. Pour sa part, le scénographe Halim Rahmoune, qui a créé le décor de la pièce, s'est dit très content d'intégrer cette production, qualifiant cette collaboration de «renouement avec le TRO» après sa récente ouverture sur les autres théâtres et troupes. En ce qui concerne le décor, M. Rahmoune a dit avoir choisi de créer un univers qui rappelle l'eau, vu que la comédienne incarne le rôle d'une plombière qui manipule d'énormes tuyaux, ajoutant que dans ce genre de pièce, tout repose sur la performance du comédien ou de la comédienne.