La salle de cinéma de Tindouf, l'unique salle de la ville, n'arrivait pas, ce samedi, à contenir le nombreux public venu assister à la cérémonie d'ouverture de la semaine culturelle de la wilaya d'Adrar. Cet engouement pour les « ambassadeurs » culturels de la wilaya voisine n'était cependant pas fortuit. Ici, on connaît Adrar, on a une idée de la richesse de son patrimoine. Et pour cause, ce premier cocktail donne un avant-goût de la variété des genres au rythme des troupes Moula Yakoub avec le folklore « Ahl Lil », celle de Afous-Afous de la « Khaïma Targuia », de « Sadda Touat », de Ouled Hamouda et le poète Saadi Boudjemaa. Et, en diapason, un animateur reprenant – et de quelle manière ! – du métier après une éclipse de plusieurs années : « J'ai accepté de reprendre le micro parce que c'est Tindouf », dira-t-il. Auparavant, lors de la visite de l'exposition, la large palette artisanale, allant de la pierre peinte à la tapisserie en passant par la poterie et les atours en tous genres a, pareillement, laissé entrevoir l'étendue de l'héritage patrimonial dont peut s'enorgueillir, à juste titre, cette wilaya séculaire aux 294 ksour et 400 casbahs. Pour les habitants de Tindouf qui ne connaissent pas le Touat, Taghit et l'Oasis Rouge, Adrar est présente jusqu'au mercredi.
