Le problème des écoles situées à proximité des voies publiques se pose avec acuité. Les écoliers se trouvent chaque jour confrontés aux dangers de la circulation automobile en l'absence de mesures de sécurité aux alentours des établissements scolaires. L'école primaire Iffis Larbi, sise aux 90 logements (derrière l'hôpital d'Akbou), en est un exemple. Le portail de cette école donne directement sur la chaussée. Avant l'entrée des classes, les élèves s'agglutinent sur les trottoirs exigus de leur école et débordent sur la chaussée. Ils courent dans tous les sens en bravant les voitures qui passent. Il faut être un élève averti pour traverser la chaussée sain et sauf. Nous avons remarqué l'encombrement qu'induisent les mouvements, que ce soit ceux des écoliers où ceux des voitures. Cependant, ce qui demeure préoccupant dans cette situation, c'est l'absence de ralentisseurs, de passages pour piétons et de panneaux de signalisation indiquant l'existence d'une école primaire. L'argument est, par conséquent, donné à l'automobiliste « insoucieux » que rien ne retient pour passer en toute quiétude. Cet état de fait risque de se corser davantage avec l'ouverture du nouveau siège de tribunal. La circulation automobile s'accroîtra à coup sûr devant cette école, ce qui mettra des dizaines d'élèves en danger.