Les infrastructures de médecine et de restauration scolaires font défaut à travers la plupart des établissements scolaires situés dans les communes de Sidi Moussa, de Baraki et des Eucalyptus. Après leur retour en classe, plus de 10 000 scolarisés des 3 paliers de l'enseignement se trouvent toujours confrontés aux mêmes difficultés en dépit des promesses des responsables locaux. Sur les 13 écoles primaires dans la communes de Sidi Moussa, la moitié des établissements sont dépourvus, depuis leur ouverture, de cantines. Les enfants scolarisés dans les écoles de Raïs 2 et de Nezali, entre autres, ont faim à l'heure du déjeuner à l'instar de leurs collègues de Gassem et surtout ceux venant des zones rurales. Le P/APC de Sidi Moussa avait même confirmé, lors des multiples réunions du coville, que les enveloppes allaient être incessamment allouées afin d'assurer la restauration de 500 élèves de l'école Raïs 2 et environ 1000 enfants dans d'autres écoles du monde rural. les collégiens de Raïs, eux aussi, souffrent de cette absence de cantines ainsi que du problème du transport scolaire. Ce dernier se pose avec acuité sur les axes de Dehimat, Lamirate, Nezali et d'Ouled Allal, où des centaines d'écoliers peinent chaque jour à rejoindre leurs écoles. Le problème s'aggrave particulièrement lors des mauvaises conditions climatiques. Par ailleurs, aux Eucalyptus, si les17 cantines scolaires au niveau des écoles fournissent d'acceptables repas aux élèves, il faut relever que les structures de médecine scolaire sont en deçà de la demande, du fait qu'il n'existent que 3 centres de dépistage, très mal équipés, qui ne suffisent pas à prévenir les risques de maladies contagieuses en milieu scolaire. A Baraki, une grande agglomération, la situation est des plus préoccupantes vu le manque de médecins scolaires permettant de suivre l'état de santé des écoliers qui sont menacés, par exemple, de tuberculose, car deux cas de cette maladie, que l'on croyait être d'un autre temps, ont été dépistés et soignés. Selon une source médicale, 8 médecins n'arrivent pas à assurer le dépistage, les soins et les interventions sur les lieux et pour prendre en charge les cas constatés ainsi que leurs familles. quant à Sidi Moussa, le dépistage est pratiquement impossible, car l'unique centre ne peut nullement prendre en charge les élèves de la vingtaine d'établissements scolaires des trois paliers de la commune. il faut une véritable politique sanitaire en faveur surtout des écoliers issus des familles démunies, notamment à Bentalha et autres zones rurales composées d'une population défavorisée, sur le territoire de cette partie de la Mitidja. Insuffisance de bus scolaires Les récentes précipitations ont rendu difficile les déplacements des écoliers à travers les communes relevant de la circonscription administrative de Baraki. On avait parlé au niveau de la dernière structure administrative (Coville) qu'il y aurait un nombre de bus octroyés par la wilaya d'Alger pour atténuer le calvaire au quotidien des élèves et leurs enseignants habitant les localités rurales. Rien n'a été fait. Même la convention avec quelques transporteurs privés pour fournir 4 bus n'a pas vraiment abouti pour régler ce sérieux problème de transport.