Un projet de construction d'un lycée de 1000 places pédagogiques, dont 300 demi-pensionnaires, accordé à la commune d'Idjeur depuis 2 ans, est resté bloqué en raison de l'emplacement de l'assiette foncière se situant dans le domaine forestier. Les responsables des forêts se sont opposés à la réalisation de ce projet sans que l'APC ait, au préalable, engagé une procédure de déclassement pour permettre à la commune de mener à bien son projet. Les anciens responsables de l'APC avaient choisi un terrain situé au lieudit «Bouadhga», qui relève de la commune d'Idjeur, pour la construction du lycée et de nombreux autres projets d'intérêt général, mais ils ignoraient si cette assiette foncière dépendait de la commune, des Domaines ou des forêts. Le président de l'APC d'Idjeur, Hadji Djamel, que nous avons contacté, nous a informé avoir remis un dossier de régularisation à l'ancien wali de Tizi Ouzou, qui l'a rassuré de faire le nécessaire pour débloquer la situation. Le dossier de régularisation devrait être transféré aux services du ministère de l'Agriculture pour approbation. Pour rappel, la commune d'Idjeur a bénéficié en 2016 d'un projet de lycée d'une autorisation de programme de 33 milliards de centimes. En raison du retard accusé, une réévaluation est jugée nécessaire pour aligner l'enveloppe budgétaire aux nouveaux prix des matériaux de construction. Le déclassement de ce terrain d'une superficie de plus de 6 ha permettra à l'APC de relancer de nombreux projets bloqués, tels le lycée, 93 logements sociaux, le siège de l'APC, la bibliothèque communale et la brigade de gendarmerie. En attendant la concrétisation de ce lycée, les élèves d'Idjeur doivent rejoindre chaque matin les deux lycées de Bouzeguène, à une dizaine de kilomètres de leurs villages.