Le désenclavement de plusieurs mechtas dans la commune de Didouche Mourad est assurément un moyen de limiter l'exode rural et partant la désertion des campagnes. Le maire de cette commune dira à cet égard : « Un effort soutenu est mené en direction de plusieurs mechtas avec notamment un programme conséquent de réfection des routes communales et désenclavement des hameaux dépendant administrativement de la commune qui a été décidé ». Le plus gros des crédits a été réservé à la réfection de la route donnant accès à la mechta Ayoune Essaâd sur une distance de 4 km, qui sera le tronçon à réparer en urgence car le plus difficile à pratiquer par les habitants. « Cette mechta distante de 5 km du chef-lieu et dont la population avoisine les 7 000 habitants a effectivement connu l'hiver passé de gros problèmes de liaison », dira le P/APC. Et d'ajouter : « Dès les premières pluies, il était difficile de passer sur une route communale devenue impraticable sur un tronçon assez long pour rejoindre Didouche ». Le maire a tenu à rappeler que la localité de Oued Lahdjar qui compte pas moins de 14 000 habitants est concernée par l'opération de réhabilitation de la route y conduisant sur 800 m, et dont les travaux ont déjà commencé grâce à un crédit accordé de 5 MDA (millions). De même, la localité de Sidi Arab, à 4 km du chef-lieu, devrait bénéficier, après étude de faisabilité, d'une enveloppe de 27 MDA pour entamer les travaux de sa route menant jusqu'au carrefour de la cimenterie sur une distance de 3 km. La route Boughaba Hassan, reliant la RN3 à Didouche Mourad, est également inscrite au programme de réhabilitation sur une distance de 600 m. Les travaux battent déjà leur plein, a déclaré le maire de Didouche Mourad, qui espère mener à bien ces opérations dans les plus brefs délais.