Ce pallier, la ligue inter-région, marquera la ligne de démarcation entre le football d'élite (nationale une), sa première et seconde antichambre, à savoir la super division deux et l'inter-région, et le reste des divisions. Ces dernières auront quand même un dénominateur commun qui sera le nombre de clubs qui composeront les différentes divisions. A partir de la saison 2005-2006, il sera identique, c'est-à-dire seize clubs. Cette saison, seule la superdivision deux comptera dix-huit pensionnaires. L'an prochain, elle se mettra à jour. La création de la ligue inter-région est devenue une nécessité pour les responsables des structures du football, fédération, ligue nationale, ligue régionale et ligue de wilaya, en raison du nombre croissant, d'année en année, de clubs et de compétitions. Les ligues régionales qui enregistraient le plus fort taux d'engagement des clubs étaient saturées. Une réorganisation de la pyramide organisationnelle s'imposait. Pour favoriser une meilleure gestion des compétitions, la fédération a donc décidé de créer un autre pallier qui prendrait en charge les clubs qui se situent entre l'élite et la masse. A long terme, cette nouvelle organisation aura des conséquences directes sur les projets et les ambitions des clubs. En dessous de la division inter-région, les clubs ne bénéficieront plus automatiquement de subventions, comme c'est le cas aujourd'hui. La manne financière sera réorientée vers le sommet de la pyramide avec des objectifs de performance précis. Les clubs de l'élite et à un degré moindre son antichambre (superdivision deux) disposeront de leur propre infrastructure, jouiront de règles semi-professionnelles et surtout ne seront plus concurrencées en matière de subventions et d'utilisation des infrastructures. La future ligue inter-région à la tête de laquelle est pressenti Ali Malek, président (jusqu'à jeudi) de la ligue régionale d'Alger, gérera le championnat national juniors qui entamera son parcours (maintes fois différé) en septembre prochain. Ce projet (championnat national juniors) est prêt. C'est Saïd Amara et un groupe d'experts et de dirigeants de différentes ligues qui l'ont ficelé avant d'être soumis à l'approbation du bureau fédéral en juin dernier à Annaba en marge de la rencontre Algérie-Angola, comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2006. Il est utile de souligner que les présidents de clubs, qui animaient la compétition en division deux (trois groupes) la saison écoulée et qui avaient menacé de saborder la création de la ligue inter-région, se sont tous empressés d'affilier leurs clubs respectifs et d'oublier leur menace. Ils étaient attendus au tournant. A la date limite de clôture des engagements, il n'a été enregistré aucun retard. Tout le monde était à l'heure. C'est bien. La prochaine saison peut débuter.
