Prélude au tant attendu professionnalisme, la saison footballistique nationale 2010-2011 démarre le vendredi 24 septembre. Les anciens pensionnaires de la division nationale une et de la superdivision sont les principaux concernés par cette question. L'Algérie devient ainsi le premier pays arabe et africain qui comptabilise 32 clubs pros. Le passage au professionnalisme prendra effet à partir de ce week-end avec les ligues 1 et 2, composées exclusivement de clubs qui ont présenté des dossiers complets. Les anciens pensionnaires de la division nationale une et la superdivision sont les principaux concernés par cette question. L'Algérie compte ainsi 32 clubs professionnels répartis en deux groupes de 16 clubs chacun (ligue 1 et ligue 2). La Ligue nationale gérera les deux divisions professionnelles, ainsi que la division nationale amateurs (DNA). Initialement, cette dernière (division 2) comportait trois groupes de quatorze clubs chacun. Elle était formée en majorité des clubs (24) issus des trois groupes de la division interrégions plus les vingt clubs de la défunte superdivision. La division 2 à trois groupes de quatorze clubs a été finalement ramassée en deux groupes de quatorze clubs chacun. Le MO Béjaïa et l'OM Arzew évolueront dans ce palier, le 3e dans la pyramide du système de compétition, au même titre d'ailleurs que deux ou trois autres clubs (on parle de Hadjout, Bentalha et l'USM Sétif). La Division nationale amateurs aura un cachet national à travers ses deux groupes (Centre-Est et Centre-Ouest). A partir de la saison 2011-2012, ce 3e palier du football national sera géré par la Ligue nationale de football amateurs, présentement la Ligue interrégions que dirige Mohamed Boukaroum. Dans un an, la Ligue nationale se transformera en ligue professionnelle et aura pour mission de gérer les compétitions des ligues 1 et 2. Enfin, la division interrégions comportera quatre groupes : trois avec quatorze clubs chacun et un, celui de l'Est, avec quinze clubs. Au menu, peu de nouveautés en matière de mise à niveau des clubs, mais des rencontres brûlantes. La saison footballistique 2010-2011 commence en Algérie. Ce sera le week-end prochain, date à laquelle la première journée du championnat national de football d'élite, dans ses deux groupes Ligue professionnelle 1 (LP1) et Ligue professionnelle 2 (LP2), sera entamée. L'édition de cette année se distingue à plus d'un égard de toutes celles qui l'ont précédée. Et pour cause, cette saison s'inscrit dans la perspective du tant attendu professionnalisme du football national, prévu pour 2010-2011. Cette année sera celle de la qualification et des titres africains pour nos clubs. Porteur de plus d'un espoir, ce projet n'en est pas moins entravé. Si, pour certains clubs, les préparatifs à la mise à niveau du football sont déjà entamés, pour d'autres, il n'en est pas encore question. Pour tous, bon nombre des mesures prévues dans ce programme sont loin d'être tranchées. A commencer par la relation club-joueurs-entraîneur qui ne fait pas encore l'unanimité au sein même des clubs. En attendant que la mise à niveau commence à prendre forme, le championnat, lui, prendra son envol dès ce vendredi. En ce qui concerne la Ligue 1, et à la lecture du programme de cette première journée, rendu public par la Fédération, le championnat de cette année s'annonce d'ores et déjà brûlant. Elite : garantir un bon décollage Au menu, des rencontres opposant des équipes de calibre égal. A l'image du match qui réunira, au stade de Bologhine, l'USM Alger au finaliste de la coupe de la CAF, l'ES Sétif. Si les Usmistes, sous la conduite de leur ancien patron Nour Eddine Saadi, tenteront d'éviter le scénario de la saison écoulée, en marquant leur positionnement dès l'entame du championnat et en s'assurant ainsi la garantie d'un bon décollage, les Sétifiens, fiers d'une saison couronnée par une deuxième place méritée chez les grands, ne manqueront pas de rendre cette tâche difficile. Avec un bon moral, les Usmistes incarnent le profil du club qui jouera les trouble-fêtes cette saison. Autre club à représenter le même danger, la JSM Béjaïa. Ayant renoué avec le groupe d'élite, après une période de passage à vide, les coéquipiers de Mehdi Kacem devront prouver qu'ils n'ont pas volé leur 6e place. Ce sera à l'occasion de leur face-à-face avec les Chélifiens de l'ASO, qui sont loin d'être une proie facile, surtout quand ils sont conduits par Meziane Ighil, un enfant du Nasria. Les enjeux ne manqueront pas tout au long de cette saison. Celui des Mouloudéens, ceux-là mêmes qui ont volé la vedette aux Canaris à la toute dernière journée de l'édition 2009-2010 en remportant une précieuse victoire, et qui leur avait valu le titre, est de défendre leur couronne et pour la garder le plus longtemps possible. Onze ans après, le MC Alger est sacré champion d'Algérie. Il a fallu attendre la dernière journée d'une compétition aussi passionnante que rocambolesque pour voir les protégés de François Bracci, le Corse, boucler un championnat qu'ils ont dominé dans les derniers mètres devant l'effondrement des Sétifiens soumis à un marathon et des Kabyles essoufflés. Un sacre que le club algérois a sans doute mérité au vu de son parcours tout au long de la saison, au vu de son potentiel, mais aussi de la rage de vaincre d'un groupe aussi jeune que performant. L'équipe algéroise se déplacera à El Eulma pour jouer une rencontre qui s'annonce difficile face au MCEE. Les matchs opposant les deux clubs ont toujours constitué une belle empoignade qui a toujours tenu toutes ses promesses. La JSK, qui a occupé la troisième marche du podium, avec le sentiment d'amertume d'avoir laissé filer un sacre dont elle avait tant besoin et une quête de revanche contre les Khroubis à Tizi Ouzou, aura tout à prouver cette saison. Le long déplacement, que les protégés de Mohamed Tebib effectueront à la ville de Djurdjura où ils se mesureront à la Jeunesse kabyle, constituera un véritable paramètre de degré de maturité des Khroubis. L'autre grand club de Tlemcen accueillera un autre grand, en l'occurrence l'USM Annaba. Mission : redorer un blason quelque peu terni par des performances en demi-teinte la saison écoulée. C. C.