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Commémoration du massacre des Ouled Brahim : L'histoire d'un génocide
Publié dans El Watan le 11 - 02 - 2009

Le 164ème anniversaire du massacre des Ouled Brahim (30-31 janvier 1845) a été commémoré dimanche dernier au jardin public par des étudiants du club « El-Minbar Essiassi » de la faculté des sciences humaines de Sidi Bel Abbès.
La commémoration, à laquelle n'ont pas pris part les autorités locales, a été l'occasion de revisiter l'histoire des tribus autochtones et revenir sur des événements qui ont donné lieu à un véritable génocide commis par l'armée coloniale contre une population civile sans défense. « Les faits sont différemment relatés par les historiographes coloniaux et contradictoires », estime Hani Abdelkader, historien à l'université de Sidi Bel Abbès. Des faits qui remontent au 30 janvier 1845 et qui ont eu lieu à l'emplacement actuel du jardin public, non loin d'une célèbre source d'eau connue sous le nom de « Aïn Ba Dahou ». S'opposant à l'expropriation de leurs terres, les Ouled Brahim, une faction de la tribu des Beni Ameur, se sont insurgés et se sont attaqués au camp des légionnaires qui abritait à l'époque le bataillon du 6° léger. Les insurgés n'étaient pas nombreux : une soixantaine d'hommes munis de bâtons, rapportent des historiens français.
Cet acte de défiance avait constitué l'élément déclencheur d'une répression terrible qui allait porter, le jour même, sur plusieurs tribus des Beni Ameur. Dans une contribution publiée en mars 2008 par Hani Abdelkader, le commencement de la répression y est décrit avec minutie : « La journée même, les douars des Ouled Brahim, informés des faits et redoutant la réaction attendue des militaires français, tentèrent de s'enfuir avec leurs troupeaux. Leur retraite fut coupée par la colonne du commandant Vinoy rappelé en toute hâte de sa mission chez les Ouled Sliman (….) 70 vieillards, femmes et enfants, furent amenés en otage. Plusieurs d'entre eux, peut-être tous, furent immédiatement fusillés sans autre forme de procès. Les victimes furent enterrées au lieudit « Peuplier d'Abdelkader », dans l'actuel jardin public, à l'endroit précis où est plantée une allée de cyprès. Peu de temps après, plusieurs autres hommes furent arrêtés et envoyés à Oran pour jugement, tandis que les biens de l'ensemble de la tribu furent confisqués.
Ben Kenadil Ben Djeffal fut reconnu comme le principal instigateur du mouvement de révolte ; il sera exécuté le 26 mai 1845 à Oran. Son exécution resta célèbre dans les sinistres annales des exécutions. Le bourreau le mutila par trois fois avant de l'achever par un dernier coup. Cette exécution fut la dernière au Yatagan d'Oran ». Commence alors un exode inexorable vers le Maroc. « (…) Les Ouled Brahim, dont on évaluait le nombre à 10 000 en 1830, ne comptent plus que 3000 individus en 1867, soit une décroissance de 70% ! Un véritable génocide », note Hasni Abdelkader, co-initiateur avec la fondation Tayebi Larbi de la cérémonie de commémoration.


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