A l'origine de la décision prise par l'Union des handicapés moteurs de la wilaya de Blida, la violation par l'ex-président de section des articles 25, 26 et 27 du règlement intérieur de l'union, ce qui lui a valu d'être limogé par la direction de l'action sociale (DAS) de la wilaya de Blida, laquelle exigea la tenue d'une assemblée générale élective afin de désigner un nouveau président à la section des handicapés moteurs de Boufarik. Cette dernière se déroula le 12 avril 2003 et désigna M. Mostéfaoui, président de la section des handicapés moteurs de Boufarik. Mais c'était compter sans le refus et l'obstination de l'ex-président du bureau. Ce dernier refusera les passations de consignes, de même qu'il refusera de signer le PV (portant sur ces mêmes passations) qui lui a été remis par un huissier de justice désigné par le tribunal de Boufarik. Pis encore, l'ex-président de section transformera le siège des handicapés (rue Boualem Cherchali) en salle des fêtes abritant toute sorte de cérémonies. Mais là où le bât blesse, c'est incontestablement lorsque les habitants du quartier en question ont appris que le centre est devenu (notamment la nuit) le point de mire des prostituées de toute la région de la Mitidja. Cela n'aurait pas eu lieu sans la complicité de l'ex-président. Révoltés par cette situation, les habitants de la rue Cherchali Boualem se plaindront tribunal de Boufarik, non sans signer une pétition demandant l'intervention immédiate des responsables locaux de la ville des Oranges, en vain ! Les décisions de la directrice de l'action sociale de la wilaya de Blida ainsi que celle du P/APC de la ville de Boufarik, stipulant que le centre doit être fermé dans les plus brefs délais, sont restées lettre morte. A en croire les échos recueillis çà et là, l'ex-président de la section des handicapés moteurs de Boufarik compterait sur ses solides relations au niveau du ministère de la Solidarité nationale. La direction de l'action sociale de la wilaya de Blida nous a conseillés d'ester en justice l'ex-président de section. Après toutes les procédures accomplies, le tribunal de Boufarik se déclara incompétent pour ce genre d'affaires. Je me suis déplacé avec le P/APC de Boufarik ainsi que le procureur de la République près le tribunal de la même ville. Ce dernier m'a dit que le P/APC voulait s'emparer du centre. D'ailleurs, ce n'est pas un hasard si ce dernier vient de ramener une femme divorcée et l'a installé à l'intérieur du centre. Nous demandons l'intervention du premier magistrat du pays», nous dira Rabah Kharoubi, 1er vice-président des handicapés moteurs de Boufarik. Dans l'attente du règlement de leur problème, les quelque 500 handicapés moteurs de la ville des Oranges continuent de boire le calice jusqu'à la lie.