Le meneur de jeu sétifien Lazhar Hadj Aïssa, qui revient en équipe nationale après plus d'une année, compte s'imposer parmi le onze titulaire et être à la hauteur de la confiance placée en lui par le staff technique. Tout d'abord, quel est votre sentiment après votre retour en équipe nationale ? C'est un grand bonheur de revenir en équipe nationale après une longue période. C'est un grand honneur aussi de porter le maillot national. Je compte faire de mon mieux demain (aujourd'hui, ndlr) face au Bénin, pour être à la hauteur de la confiance placée en moi par le staff technique. Comment avez-vous vécu votre absence de la sélection nationale ? Il m'était difficile de suivre l'équipe nationale à partir de la télévision. J'ai passé une période difficile avec l'accident de voiture puis ma blessure. Maintenant, je ferai tout pour honorer ma convocation. Justement votre convocation coïncide avec votre retour progressif à votre meilleur niveau. Un commentaire ? Oui, vous savez l'équipe nationale est le rêve de tout joueur. Après la période difficile que j'ai passée, je commence à revenir progressivement à mon meilleur niveau. Je compte m'affirmer et m'imposer dans cette équipe nationale. Je ne veux pas décevoir ceux qui souhaitent mon retour au sein de la sélection. Malgré la présence de bons joueurs, on dit souvent que l'équipe nationale ne dispose pas d'un meneur de jeu. Comptez-vous assumer cette responsabilité ? Je suis prêt à défendre les couleurs nationales et, pourquoi pas, être le meneur de jeu. Cela dit, en équipe nationale, il y a beaucoup de bons joueurs qui disposent de surcroît d'un capital expérience non négligeable. Nous devons être tous solidaires pour atteindre notre objectif, celui de qualifier l'Algérie en Coupe d'Afrique et, pourquoi pas, au Mondial. A propos de la qualification, êtes-vous de ceux qui estiment que le billet pour l'Afrique du Sud se limite à la double confrontation entre l'Algérie et l'Egypte ? Non, je ne suis pas de cet avis. Je pense qu'il y a quatre pays et la qualification se jouera en fonction des résultats obtenus face aux deux autres concurrents : le Rwanda et la Zambie. Il ne faut pas faire de fixation sur le match contre l'Egypte et oublier les autres pays qui ont des cartes à jouer aussi.