Après le dépôt de la notice d'évaluation auprès de l'autorité boursière, la Cosob, la Sonelgaz, nous a-t-on précisé, devra obtenir incessamment son visa d'émission afin de pouvoir collecter de l'argent frais par le biais du marché obligataire. Dans un premier temps, indique notre source, les nouveaux titres de créance, soit les obligations de Sonelgaz, devront être émis directement sur le marché de gré à gré , à l'adresse des seuls épargnants institutionnels que sont les établissements financiers et les sociétés d'assurance. En termes d'échéance, nous a-t-on par ailleurs expliqué, ce nouvel emprunt obligataire sera réparti en trois tranches différentes, à savoir trois lots de titres portant sur des durées respectives de 5, 6 et 7 exercices. Aussi, l'arrivée à terme de ces obligations, c'est-à-dire l'échéance de leur remboursement par l'entreprise émettrice Sonelgaz, pourra varier suivant les titres choisis à la souscription: cinq, six et sept ans. Intégrant la démarche initiée ces derniers mois en vue de favoriser la dynamisation du marché financier domestique, l'emprunt obligataire de Sonelgaz intervient ainsi après une série d'émissions similaires auxquelles avaient procédé auparavant la Société de refinancement hypothécaire (SRH), le groupe Sonatrach et la compagnie nationale Air Algérie. Cette dernière, convient-il de rappeler, a ouvert, depuis le 2 novembre dernier, une importante partie de son emprunt obligataire en faveur des petits épargnants, en l'occurrence les particuliers. Selon le président de la Cosob, M. Sadmi, cette opération suscite actuellement un engouement appréciable auprès du grand public, qui peut d'ailleurs continuer à y souscrire jusqu' au 9 du mois en cours. Remboursables à échéance de six ans, les obligations d'Air Algérie sont assorties, pour rappel, d'un taux d'intérêt progressif, allant de 3,75% durant les deux premières années, à 4,5% pour les deux années suivantes et à 6% sur les deux dernières années de l'emprunt. Pour y souscrire, convient-t-il de préciser enfin, les épargnants doivent placer sur les titres un montant d'au moins 50 000 DA correspondant à un minimum de 5 coupures d'obligation d'une valeur de 10 000 DA chacune.