L'amoncellement des immondices a rendu le quotidien des habitants intenables. Pis encore, les locaux commerciaux non achevés à ce jour dont est dotée cette cité, sont devenus, outre des lieux de cumul d'ordures avec leur cortège d'odeurs, un repaire des malfaiteurs, sources de calvaire permanent des habitants, désarçonnés par le degré d'insouciance du propriétaire de ce patrimoine, en l'occurrence l'OPGI. «La benne d'ordures, nous dira un citoyen excédé par l'irresponsabilité des uns et des autres, demeure sur les lieux jusqu'à trois mois, voire plus.» «Avec la benne débordante et les amoncellements dans les locaux commerciaux, a-t-il soutenu, le décor d'une cité qui a fini par devenir une véritable poubelle est planté.» Les habitants s'interrogent sur le manquement de l'OPGI à assurer l'entretien de la cité des 40 Logements à l'instar des autres cités qui appartiennent à cet organisme.