La commune de Taourga, localité située à 85 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès, a, dans le cadre du séisme du 21 mai 2003, bénéficié de 250 logements sociaux. Malgré les multiples appels d'offre lancés via la presse nationale par l'APC, les entrepreneurs ne se bousculaient pas au portillon. Le premier responsable de la commune de Taourga nous a dit à ce sujet : « J'annonce une bonne nouvelle à la population de la commune que je préside. Les travaux de réalisation de 150 des 250 logements, dont a bénéficié notre municipalité dans le cadre de la reconstruction de la zone sinistrée, seront entamés incessamment. En effet, un entrepreneur a été chargé de mener à terme les travaux en question. » Il est à noter qu'un entrepreneur a déjà été chargé par le passé de réaliser 50 des 250 desdits logements. Toutefois, celui-ci, a abandonné les travaux pour des considérations financières murmurait-on du côté de l'antique Tigist. La réalisation de ces 250 logements qui viendront s'ajouter aux 149 logements réalisés au niveau du chef-lieu de la commune il y a une décennie, atténuera à coup sûr la crise de logement qui va crescendo dans la région. Il est à signaler que de nombreuses familles habitent encore dans des cités qualifiées à juste titre par les citoyens et par les responsables locaux de « cités de la honte ». Et au maire de Taourga d'ajouter : « Je profite de cette précieuse opportunité que m'offre le journal El Watan, pour dire que des milliards de dinars sont dépensés chaque année par l'Etat pour l'amélioration du cadre de vie des algériens à travers le pays ; hélas, les zones rurales à l'image de la nôtre, sont lésées. Ils sont nombreux à penser que le développement dans les zones rurales, c'est la rénovation des réseaux d'assainissement et l'alimentation en eau potable. Laissez-moi vous dire qu'à l'ère de la haute technologie, les citoyens usent encore de bottes au niveau du chef-lieu de commune, tant la boue règne en maîtresse absolue des lieux. » Et d'enchaîner : « La DUC de Boumerdès a certes fait des efforts pour aider un tant soit peu notre commune, mais, je l'avoue, ces efforts demeurent insignifiants ».