Le directeur des affaires religieuses accusé de corruption Le feuilleton de la direction des affaires religieuses et des wakfs n'est pas près de finir, et ce depuis la montée au créneau du syndicat de ce secteur qui dénonce les pratiques occultes du directeur et réclament son départ. Cloué au pilori, ce dernier est accusé de corruption et de malversation. Selon des documents transmis à la presse par les soins du syndicat de cette direction, non seulement il aurait détourné la mission de la direction, mais il aurait en outre profité personnellement de l'argent de l'Etat : fortes rémunérations, dilapidation de biens, nombreux avantages en nature, etc. Le plus surprenant, c'est que le syndicat qui dénonce une affaire de détournement de la Zakat au profit d'une des zaouïas de la région, reproche à ce directeur d'avoir recruté et octroyé des logements à ses proches et d'autres irrégularités confirmées, toujours selon le syndicat, par la commission d'enquête dépêchée par le wali en juin 2004. Le directeur contre lequel aucune mesure n'a été prise, avait démenti à l'époque ces allégations et affirmé que, contrairement à la commission diligentée par les services de wilaya, la commission ministérielle n'a pas décelé de dépassements. Un fait nouveau est venu, cette fois-ci, des sections syndicales des différents secteurs publics qui ont signé, sous le couvert du secrétaire de wilaya de l'UGTA, un communiqué de soutien aux imams qui entendent ainsi faire aboutir leurs revendications. Le communiqué en question fait état d'un pourrissement des relations entre le directeur et les imams ainsi que des pratiques inacceptables et irresponsables à l'égard des employés du secteur, particulièrement les membres du syndicat qui affirment que le secteur vit dans un état de plus en plus délétère et exhortent les autorités compétentes à mettre fin à cette situation qui n'a que trop duré. La ville accueille peintres, toiles et palettes La maison de la culture de Tissemsilt a abrité, ces derniers temps, une grandiose manifestation artistique et culturelle. Cet événement exceptionnel couvre plusieurs disciplines, à savoir le théâtre, le cinéma, la poésie, l'écriture et les arts plastiques qui y sont bien représentés. En effet, les œuvres exposées par les cinq peintres de l'Union régionale pour la promotion de l'art et des lettres sont empreintes de richesse et de fertilité, multiples et variées tant en ce qui concerne les styles, les orientations que les thèmes qui vont de la femme au patrimoine en passant par les fleurs, offrant ainsi aux amateurs de l'art à Tissemsilt un bouquet de couleurs et de formes qui inspirent respect et beauté. Kheireddine Kelouche présente des tableaux basés sur des déformations et des stylistiques qui cherchent un maximum d'intensité expressive. Son œuvre traite des thèmes sociaux mettant en exergue des valeurs telles que la cohésion et la solidarité familiale. Le jeune Zaïr Habib réalise des tableaux portant essentiellement sur la beauté de la nature et la splendeur des fantasias en utilisant comme matière le sable sans ajouter aucun colorant. Aïssa Bouchareb opte pour la peinture à l'huile et le style semi-figuratif pour évoquer, notamment, l'environnement et surtout la nécessité de sa protection. Yamina Gouichiche, la seule femme artiste participant à cette exposition, a conquis à son tour les visiteurs du salon par sa belle collection de sculptures réalisées avec divers matériaux tels que le bois, le plastique et des os d'animaux, et par ses magnifiques calligraphies écrites en relief. Enfin, le fameux et talentueux Abd Elhamid Sahraoui, a ravi le public avec sa fascinante collection de tableaux intitulée “Communication” et une série de nouvelles œuvres autour de la fleur.