Parmi les revendications citées dans le préavis, dont une copie nous a été remise, les chauffeurs de taxi relèvent : «Depuis que l'administration a décidé de regrouper les taxis interurbains et interwilayas en un seul point de stationnement au niveau de la gare routière Mohamed Boudiaf, on assiste à une grande anarchie qui risque d'occasionner beaucoup de problèmes.» Ils se plaignent aussi des nombreuses difficultés qu'ils rencontrent dans les autres points de stationnement et de la concurrence déloyale imposée par les fraudeurs qui exercent en toute impunité. D'autres revendications ont également été évoquées à l'exemple du manque de gaz GPL dans la ville de Skikda ainsi que l'insuffisance des licences délivrées dans la wilaya. Le président de l'Unact a tenu aussi à dénoncer l'anarchie qui caractérise les sept points de stationnement de la ville. Il dira à cet effet : «Il n'y a aucun contrôle, ce qui encourage les fraudeurs à agir librement. L'APC n'a pas délivré de carte de stationnement, pourtant obligatoire depuis deux ans, et elle n'a même pas pensé à collecter les taxes de stationnement qui lui reviennent. Aujourd'hui, il est impossible de savoir le nombre officiel de taxis par point de stationnement.» Il renchérit en affirmant que Skikda est la seule ville en Algérie où l'administration s'abstient de mettre en fourrière les taxis qui activent illégalement (racoleurs).Tout en se montrant favorable au dialogue, il affirme que l'appel au débrayage devrait être massivement suivi par les 450 chauffeurs de taxi concernés.