Un grave accident de la circulation est survenu, dans la matinée de jeudi vers 7h, sur le CW127 reliant la commune d'El Hachimia au chef-lieu de la wilaya de Bouira, faisant 6 morts, dont 2 femmes, et 16 blessés, dont 5 dans un état jugé critique qui ont été évacués vers les CHU d'Alger et de Tizi Ouzou, après leur admission à l'hôpital Mohamed Boudiaf de Bouira, avons-nous appris de sources hospitalières. Le constat fait par les éléments de la Gendarmerie nationale, qui se sont rendus immédiatement sur les lieux du drame, fait état d'une collision entre un camion semi-remorque et un bus de transport de voyageurs. Selon des témoins oculaires, la cause de cet accident serait l'excès de vitesse. Afin d'élucider les circonstances exactes de ce drame, les éléments de la gendarmerie de Bouira ont ouvert une enquête, apprend-on de sources proches de cette dernière. C'est donc là un autre drame qui ajoute son lot de victimes sur une route devenue de plus en plus meurtrière. En effet, pas mois de trois accidents de la circulation ont été enregistrés la semaine dernière à Bouira, ce qui porte cette wilaya aux premiers rangs des statistiques macabres à l'échelle nationale. Ainsi, en plus des tronçons routiers connus pour la fréquence de leurs drames, à l'image des Routes nationales 26, 5 et 8, s'ajoutent les chemins de wilaya qui ne manquent pas de constituer de véritables coupe-gorges. C'est le cas, entre autres, des CW127 et CW98 et ou de la RN33 reliant Bouira à Tikjda via Haizer, où les accidents de la circulation sont devenus fréquents ces derniers temps. Le dernier en date sur ce tronçon routier (RN33), devenu par la force de la bêtise humaine meurtrier, remonte à la semaine dernière lorsqu'un véhicule de marque Renault Clio, occupé par quatre personnes, a fini sa course dans un ravin après avoir effectué plusieurs tonneaux et ce, à cause de l'excès de vitesse. Les jeunes occupants du véhicule ont été grièvement blessés, d'après des sources hospitalières. C'est dire que nos routes, où les moyens de sécurisation sont loin d'être efficaces, deviennent ainsi de véritables corridors de la mort.