Le virevoltant ailier droit de l'Entente des années 1990 -détentrice de la coupe d'Afrique des clubs champions-, Mustapha Gherib, auteur du fameux but de la demi-finale (aller) face à Shoubeir, le gardien du grand Ahly, du Caire, traverse une période difficile. Ce père de trois enfants, dont un handicapé, ne demande ni l'aumône ni l'organisation d'un quelconque jubilé pour « ramasser » quelques centimes, mais une régularisation qui ne pointe pas le bout du nez. Mustapha Gherib dira dans ce sens : « Contrairement à bon nombre d'anciens joueurs, j'attends depuis 5 ans une régularisation de ma situation professionnelle de la part de la direction de la jeunesse et des sports, où j'occupe un poste de vacataire et pour lequel je perçois une maigre solde de 13 000 DA. Je profite de cette opportunité pour solliciter l'aide du wali pour que soit améliorée la situation de ma petite famille. » Il faut dire que Mustapha a mis beaucoup de temps pour rendre publique sa situation professionnelle précaire. Pour services rendus par ce gentil garçon, qui ne s'est jamais pris pour une « icône », les autorités locales et nationales vont-elles prendre en charge ce problème, qui n'est pas, qu'on le veuille ou non, un cas isolé ?