Dans le sillage des villages de la daïra d'Aokas ayant déjà clôturé leurs dossiers, à l'instar d'Ichaâbanen et Boutaâla, Taremant a lancé son plan de proximité pour le développement rural intégré (PPDRI). Deux assemblées générales ont été tenues dernièrement pour vulgariser les modalités techniques, administratives et financières relatives à la mise en œuvre du projet. La tâche a été assurée par le représentant des Forêts de la daïra qui s'occupe avec les cadres d'autres secteurs du suivi du plan. La population a répondu massivement à ces rencontres décidées à l'initiative d'un groupe de jeunes du village conduit par Mr. Rabah Bouzidi, apiculteur de son état et l'un des animateurs du projet. à présent, 12 créneaux ont capté l'attention des habitants du village dont les plus importants sont l'ouverture des pistes agricoles, la réalisation d'un stade de proximité, d'une salle de soins et d'un cybercafé ainsi que l'aménagement des sources qui verra la naissance de 13 fontaines. La cellule d'animation et le facilitateur sont à pied d'œuvre sur le terrain pour l'étude des dossiers, particulièrement celui relatif à l'ouverture des pistes agricoles qui nécessite la consultation des propriétaires des parcelles où devrait s'effectuer le tracé des voies prévues, en vue de leur accord. Pour rappel, et conformément à ce qui est prévu dans le cadre du PPDRI, le soutien financier provient du Fonds du développement rural et de la mise en valeur de la terre par la concession. Il est octroyé au ménage rural sur les ressources du Fonds, à concurrence d'un montant plafonné de 300 000 DA par projet individuel et par ménage. La conservation des Forêts est chargée de la supervision des projets validés par le CTW et approuvés par le wali. Un bilan bimestriel de réalisation physique et financier du PPDRI est transmis au ministre de l'agriculture et du développement rural par le wali. Interrogé quant à l'impact attendu du plan sur le village, Mr Bouzidi est confiant. « Vu l'adhésion massive et la mobilisation des villageois, portées par le travail technique optimal des organismes chargés du suivi, il n'y a nul doute que dans quelques années le village aura un autre visage », nous assure-t-il.