Actions préventives contre les MTH En prévision des grandes chaleurs et dans le cadre de la prévention des maladies à transmission hydrique, la direction du commerce de la wilaya de Ghardaïa ne ménage aucun effort pour lutter par une action permanente contre toutes formes de maladies à transmission hydrique. Fort de l'expérience de l'année écoulée, le premier responsable de cette direction, Djamel Lakmèche, a préconisé pour les semaines à venir une série de regroupements pour les responsables des différents services d'hygiène au niveau des 13 communes de la wilaya, avec pour objectif principal un contrôle rigoureux et permanent à tous les niveaux. Dans ce contexte, les différentes sorties de contrôle organisées au chef-lieu de wilaya en particulier vont donner lieu à des visites inopinées dans les lieux publics (cafés, restaurants, crémeries), entre autres, où d'importantes mesures allant jusqu'à la fermeture des établissements vont être décidées. L'importance de cette opération de lutte contre les maladies à transmission hydrique a été soulignée à plusieurs reprises aux commerçants et aux responsables des collectivités locales, action qui semble d'ailleurs trouver une compréhension de la part des intéressés. Une école primaire avec cinq classes ? Avant même que le dernier élève ait eu le temps de franchir le seuil de cette école pour les vacances d'été, une équipe de maçons s'était déjà substitué aux élèves pour procéder à l'élargissement de cette petite école primaire du quartier Ben S'mara, une annexe d'une autre école primaire – Mamma N'slimane – qui fonctionnait avec trois classes et qui devait passer à cinq, sans pour autant se soucier de l'examen de sixième. Une vive contestation a été vainement fournie aux autorités locales par l'association des parents d'élèves de cette école, afin de corriger cette inénarrable erreur. Cette contestation intervient à la suite de la décision de l'APC de Ghardaïa qui, faute de moyens financiers semble-t-il, décide de construire seulement deux classes au lieu de trois. Ce qui pourtant devait compléter au moins le palier du primaire. L'association du quartier, représentée par son président Boussaâda Bahmed, conteste à son tour cette décision unilatérale, d'autant plus que celle-ci ne manquera pas de chambarder les élèves qui devaient passer de la cinquième à la sixième année. Car, selon le directeur de cette école, ces pauvres élèves vont être éparpillés, chacun selon son choix, à travers d'autres écoles, même si c'est loin de chez eux, sans se soucier du fait que cette décision se répercutera négativement sur leur scolarité. Cependant, les parents d'élèves déclarent ne pas baisser les bras et promettent de bloquer l'entrée de l'école lors de la prochaine rentrée scolaire, pour se faire entendre et voir leur école dotée de la sixième classe, telles sont les normes. Une nouvelle race de commerçants A Ghardaïa, une nouvelle race de commerçants a vu le jour depuis deux années environ. Ainsi, des commerçants venus d'ailleurs ne ménagent aucun effort pour étouffer et les commerçants réguliers possédant un local en plus d'un registre du commerce et les maisons envahies par de petites brouettes pleines de marchandises de toutes sortes. En dépit des réclamations de certaines familles et des commerçants qui dénoncent cette concurrence absurde, aucune autorité ne semble disposée à réagir pour mettre un terme à l'anarchie qui s'installe en s'accentuant au fil du temps à travers l'ensemble de la wilaya de Ghardaïa. En effet, les nombreux faux commerçants qui débarquent avec leurs camions pleins de marchandises (meubles, tapis, friperie, vaisselle) ont trouvé une meilleure façon d'écouler clandestinement leurs marchandises en sillonnant les rues et ruelles des villes de la wilaya, à l'aide de brouettes et d'un personnel non déclaré, mal payé et exploité jusqu'au bout des ongles. Sur la célèbre place du marché de Ghardaïa, sous les yeux des policiers passifs, qui font des rondes, le trabendo et la friperie, font rage et remplacent en toute quiétude la vente aux enchères, à la criée d'autrefois, dans des conditions d'hygiène des plus déplorables. Circuler ou plutôt se faufiler dans les dédales de cette place du marché relève de la virtuosité. Cependant, il ne va pas sans dire que d'ores et déjà la place du marché de Ghardaïa a perdu son statut, sa notoriété et son charme touristique.