«Il y a déjà des signes clairs qu'au moins quelques fabricants de réseaux traditionnels pourraient se retirer de l'activité de réseaux mobiles», explique Simon Beresford-Wylie dans une interview accordée au quotidien Helsingin Sanomat. Simon Beresford-Wylie, à la tête du deuxième fabricant mondial d'infrastructures mobiles après le Suédois Ericsson, n'a pas précisé à quelles entreprises il pensait. Nokia, en concurrence avec Motorola, Nortel, Lucent, Siemens et Alcatel, avait anticipé une légère hausse du chiffre d'affaires de l'ensemble du secteur des réseaux en 2005 en euros. Les opérateurs de téléphonie mobile, qui avaient réduit leurs dépenses en équipements de réseaux après l'éclatement de la bulle technologique, n'ont commencé à réinvestir que récemment. Plusieurs groupes européens comme Siemens ont quitté le marché des combinés ces dernières années sous le coup de la concurrence asiatique. La concurrence s'est également fait sentir sur le marché des réseaux. L'équipementier télécoms chinois Huawei s'est développé en Europe où il espère tripler ses ventes cette année comparé à 2004.