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Natacha atlas. Chanteuse
Publié dans El Watan le 31 - 07 - 2005

Enfin, Natacha Atlas, en concert à Alger…
Je suis contente d'être ici en Algérie. Mes musiciens, arabes et britanniques (en langue arabe et à l'accent égyptien, mabsoutin), sont tous heureux de se produire à Alger. (rires)
C'est un orchestre international…
En fait, il est formé par deux Egyptiens, un Algérien, des Anglais et puis, moi qui est un peu «moitié-moitié». Et puis, il y a une Espagnole qui adore la musique arabe. Elle fait dans la musique andalouse ainsi que dans celle ancienne et médiévale.
Natacha Atlas est une citoyenne du monde. Des origines de Belgique, ayant vécu à Londres, au Caire, et puis ce franc amour pour Oum Eddounia…
Car j'ai des racines égyptiennes (littéralement en arabe aichan djoudouri misraia). Pour moi, c'est important d'exprimer mes racines (égyptiennes, belges et aussi anglaises).
Et le nom Atlas ?
Le nom Atlas, c'est mon vrai nom. Au XIVe siècle, ma famille était déjà sédentaire des montagnes de l'Atlas du Maroc. Et puis, elle a voyagé partout pour s'installer en Egypte. Et mon grand-père et mon père ont émigré en Europe.
Et cette passion pour la musique arabe…
J'ai été éprise de la musique arabe dans mon adolescence. Et puis, je me suis beaucoup plus intéressée à cette musique quand j'ai commencé à effectuer des brassages musicaux mêlant l'oriental, l'arabe, l'occidental ou bien ethnique.
Avec votre ancien groupe Transglobal Underground, vous avez su emballer la musique arabe avec un support moderne, dub, ambient et trip-hop… Vous revendiquez cette place londonienne de la jungle…
Oui, bien sûr ! J'ai commencé comme cela spécialement avec Transglobal Underground. En fait, moi, j'étais beaucoup plus issue de la world music (style Jah Wable, dub-folklorique). Et puis, j'ai rencontré Transglobal Underground qui était vraiment dans espace jeune, jungle, trip-hop (et moch aâraf eeh, et je ne sais quoi !).
Et tout était nouveau pour moi. Là, j'ai beaucoup plus appris sur la musique éclectique moderne. En ce temps-là, j'avais 24 ans.
J'étais assez jeune pour faire le trip avec eux dans les salles où Transglobal Underground se produisait.
Vous savez, je suis retournée en Egypte pour rencontrer ma famille lointaine et mon oncle. Et là-bas, j'ai beaucoup écouté et absorbé de musique arabe que j'ai voulu transmettre avec le dub ou bien le hip-hop.
On remarque une certaine évolution entre vos différents albums Diaspora, Hafez, Gedida ou encore Ayechtani…
Oui, une progression. Et puis, Something Dangerous, mon dernier album, je suis devenue beaucoup plus Transglobal Underground avec un mélange r'n'b et hip-hop.
Et, je prépare un nouvel album typiquement et entièrement interprété en arabe. Un album romantique.
Tarab arabi…
Yaâni chouia ! (On va dire, un peu). J'ai une invitée jamaïcaine sur CD. Julinna qui chante du reggae et du rap. Et puis, j'ai convié un chanteur algérien, Sofiane Saïdi, qui interprète deux titres en duo avec moi. Il a une voix du tarab arabi comme les Syriens. Il fait du vrai maquam el arabi. Une voix de montagne (sout djebel) comme on dit au Liban.
Sur l'album Gedida, le titre Bastet est un protestataire et politiquement incorrect de Natacha Atlas…
Oui (rires). C'est le chien-dieu de l'ancienne Egypte pharaonique. Dans Bastet, je dis beaucoup de choses politiques. Il y a beaucoup de corruption dans le monde arabe. Et même la religion. Mais, je crois que j'ai cela un peu plus tôt. En ce moment-là, les gens n'étaient pas prêts à écouter cela. Il faut se regarder dans un miroir pour la vérité et la corruption.
Vous chantez Bastet dans les pays arabes…
Je vais être critiquée pour cela. C'est vrai, ce sont des paroles provocantes. Il faut le dire.
Vous empruntez le son raï sur vos albums avec Sawt Atlas et cheb Mami…
Oui (rires). C'est quelque chose d'inné en moi. Je trouve que le raï est un moyen musical pour dire des choses qui normalement ne sont pas acceptées dans les pays arabes. C'est-à-dire exprimer des choses honnêtes. En Egypte, les gens disent : «Tout est permis derrière des portes fermées.»
Mais le raï s'oppose à cela en disant la réalité des jeunes. C'est un peu provocant ! J'ai cela en commun. Une essence que je partage avec le raï.
Alors, un projet dans l'air…
Incha Allah ! On va rencontrer des artistes algériens. J'aimerais collaborer avec des chanteurs. Ya ritt ! Et qu'on revienne encore une fois en Algérie.
Incha Allah et bienvenue…
Allah I khalik, choukran (que Dieu te garde, merci !)


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