En effet, et en partenariat entre l'université de Perpignan et Alliantis (groupement des écoles supérieures de gestion), des diplômes de 3ème cycle français seront dispensés au bout d'un cursus d'une année aux étudiants, chercheurs et cadres algériens désireux de se perfectionner. Ces diplômes, entre autres des masters, des DES et des doctorats, reconnus à l'échelle mondiale, seront délivrés par l'université de Perpignan, sous l'égide de l'Académie de Montpellier. L'objectif principal est la délocalisation des diplômes de post-graduation et d'assurer aux étudiants le même niveau de formation que celui proposé par l'université de Perpignan. Les diplômes et les spécialités proposés sont un master en droit public et privé, un master en droit des affaires et un master en économie et management. Les deux nouveautés pour cette année sont le DES en droit et informatique et le doctorat en droit. La condition d'accès à la formation en master ou en DES c'est d'être titulaire d'un 2ème cycle universitaire, soit l'équivalent d'une licence. Pour le doctorat en droit, il est exigé un master 2ème année, la proposition d'un sujet de recherche et une autorisation d'inscription accordée par l'équipe doctorale. «L'avantage et l'opportunité offertes aux étudiants et cadres algériens, c'est l'accès sans grande condition, sauf d'être titulaire d'un diplôme universitaire spécialisé. Pour accéder à une formation en masters et sur 2 000 candidats, la sélection se fait sur une trentaine» explique M. Lourde, doyen de la faculté de Perpignan. Le même cursus et niveau d'enseignement sont proposés pour faire de ces diplômes obtenus en Algérie, des diplômes français reconnus à l'échelle internationale. Par ailleurs, «une répartition équilibrée entre professeurs français et algériens est établie pour adapter les enseignements théoriques et méthodologiques du droit et du management en Algérie et en France», ajoute l'intervenant. Le problème administratif des visas se pose pour beaucoup d'étudiants, en dotation de bourses ou de stages et même pour les professeurs algériens, invités à donner des cours magistraux, soulève M. Lourde. Il reste à préciser que les frais de chaque formation s'élève à 345.150,00 D.A, avec la possibilité de payement sur 8 tranches. La formation est assurée au niveau des 4 écoles supérieures de gestion que compte Alliantis, implantées à Oran (Egic Ibn Sina), Alger et Annaba.