L'expérience de délocalisation menée depuis six années en Algérie par l'université de Perpignan (France) et la présentation des perspectives qu'offrent les diplômes délivrés par cette université ont été, jeudi dernier, au centre d'une rencontre organisée au palais de la culture d'Oran par l'école privée « Ibn Sina ». Albert Lourdes, professeur en management de l'université de Perpignan a d'emblée révélé qu'une cinquantaine de cadres algériens exerçant dans leur majorité dans des PME et PMI et un bon nombre d'avocats du barreau d'Oran suivent des cours, en alternance à l'école Ibn Sina d'Oran pour l'obtention d'un Master en économie et Management ou d'un doctorat en droit. Le diplôme qui leur sera délivré en fin d'année par l'université de Perpignan, et conjointement signé par l'Académie de Montpellier avec l'aval du ministère français de la jeunesse et de l'éducation nationale et de la recherche est absolument le même diplôme délivré aux étudiants français. Il est de ce fait reconnu sur tout l'espace européen et au Canada. « Cela est devenu possible grâce à la convention de partenariat liant l'université de Perpignan et l'école de gestion d'informatique et de commerce Ibn Sina » avait rappelé le professeur Lourdes. Il a, par ailleurs, indiqué que « l'intérêt de cette convention réside dans le fait que les cours et la direction des thèses se déroulent en Algérie (Alger, Oran et Annaba) et sont par conséquent sanctionnés par la délivrance de diplômes d'Etat français de 3ème cycle exclusivement délivrés par l'université de Perpignan. »