Sur les 10 941 élèves composant les classes dites cibles (1re AF, 2e AF, 1re AM, 1re AS), 5498 ont reçu la visite du médecin, affirme le médecin coordinateur de la santé scolaire, Dr Nasri. Plusieurs cas de pathologie ont été décelés au niveau des différentes unités de dépistage et de suivi (UDS), implantées dans les daïras de Timezrit, Adekar, Chemini et Sidi Aïch. 30 cas d'ectopie testiculaire (anomalie congénitale) ont été dépistés et devront être orientés à l'hôpital de Sidi Aïch pour des interventions chirurgicales. Par ailleurs, les cas relevant de la cardiologie, de l'ophtalmologie et de l'ORL, spécialités non disponibles au secteur sanitaire, sont orientés vers des consultations externes, soit chez le privé, confie-t-on encore. Mais ce sont les affections bucco-dentaires qui demeurent la plus grosse préoccupation dans la mesure où elles constituent un sérieux problème de santé publique. «Les élèves ayant des problèmes dentaires sont suivis par nos dentistes. Néanmoins, le manque de moyens (insuffisance des produits de soins, fauteuils dentaires en mauvais état…) vient compromettre tout effort de prise en charge», note Dr Nasri. Les effectifs chargés du suivi sont d'autre part confrontés au manque de moyens de déplacement sur les établissements éparpillés dans la région et à la difficulté de voir la population ciblée dirigées vers les UDS. «Nous nous déplaçons nous-mêmes dans les écoles éloignées pour effectuer les examens. Or l'idéal pour un meilleur suivi est de voir les élèves se déplacer dans les unités de la santé», estime-t-on.
