Pas moins de 12 axes d'activité scientifique constitueront le gros du programme du CLS que dirige un cadre de la jeunesse et des sports, Khalfa Ahmed. Une équipe est déjà à pied d'œuvre pour préparer le n°0 de la revue du centre, baptisée Le scientifique. «Nous avons atteint la phase finale, la conception, puisque la matière a été réunie», nous informe un jeune en pré-emploi licencié en sciences de l'information et de gestion. «Nous pensons l'éditer tous les trois mois, avec l'idée de réduire la durée au fur et à mesure que les activités du CLS prennent leur trajectoire.» «A cet effet, renchérit le directeur, pour les besoins des activités, un conseil scientifique verra le jour. Il aura la responsabilité de coordonner l'exécution des programmes et d'émettre un avis scientifique sur chaque activité.» Un laboratoire de langue est prévu pour l'apprentissage des langues étrangères (français, anglais, italien). Avec une capacité d'accueil de 16 places, il dispose d'un équipement moderne. Quant au club vert, il aura la tâche de vulgariser une culture écologique ainsi que des semaines d'information sur l'environnement aussi bien que des cycles de conférences. Une opération «Sac vert» est même prévue dès l'ouverture. Le club du Petit débrouillard vise les jeunes. La bibliothèque dispose de 80 places d'une capacité de 10 000 livres, d'un laboratoire de photographie, d'astronomie, d'électronique, de télécommunications, d'informatique et d'Internet d'une capacité de 30 places. La conception du site du centre a atteint les 90 %. La salle de conférences et de projection, un des joyaux du centre, jouit d'une capacité de 300 places, destinée aux différentes manifestations culturelles et scientifiques qu'aura à organiser le centre. Il a été prévu, à toutes fins utiles, une cafétéria, une restauration rapide, un kiosque à journaux. De plus, une salle de sport a été conçue spécialement pour la gent féminine (aérobic, judo, karaté et gymnastique). Le centre de loisirs scientifiques est unique jusque-là à Guelma, vu la nature des activités prévues. Il reste encore à prévoir un moyen de transport pour les activités externes. «On ne peut en effet prévoir des sorties et autres activités de vulgarisation à destination du public sans moyens de transport», argue le directeur. «Nous envisageons de nous adresser au département de la solidarité dans l'espoir d'acquérir au moins un microbus à cette fin.» Bonne chance, du moins pour l'ouverture.