Variété n Hormis les trois CLS d'Alger, 13 autres existent en Algérie, où un programme scientifique, au cas par cas, est mis à la disposition des jeunes. Les Centres de loisirs scientifiques (CLS) sont une idée récente en Algérie, même si des initiatives timides çà et là ont été tentées dans certaines maisons de jeunes. A la demande de certaines associations, le gouvernement, par le biais du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), a décidé d'élaborer un programme spécifique à ce genre d'établissement, en collaboration avec les collectivités locales. Une fiche technique a été arrêtée, mais elle a été appelée à être modifiée d'un établissement à un autre. Certaines activités, telles que l'informatique et l'astronomie, occupent une place importante dans ces programmes. Un cybercafé est indispensable dans chaque centre. «C'est une ouverture vers le monde extérieur», noteront les premiers responsables de ces centres. Des cours d'initiation et voire plus sont dispensés pour permettre aux jeunes d'accéder aux Technologies de l'information et de la communication (TIC). Cela dit, dans chaque centre il y a une activité plus prisée que d'autres, sur laquelle le centre bâtit sa réputation. Toutefois, il n'a pas toujours été facile de maintenir certaines activités, faute de moyens et de volonté politique. Il faut dire que la gestion financière est assurée par des associations qui bénéficient de subventions de l'Etat. La direction de la jeunesse et des sports est chargée du programme pédagogique, dont le personnel veille à son application. Il est inscrit des ateliers en astronomie, en biologie et agronomie, en électricité, en mécanique et des «petits débrouillards» ainsi que des projections de films et documentaires scientifiques. Depuis l'inauguration du plus important CLS, à Alger, par le premier magistrat du pays, au lendemain de son élection, les deux CLS les plus connus sur la place d'Alger ont vu peu à peu leur vocation détournée, pour devenir des espaces loués à des tiers, où sont projetés des films qui n'ont aucune relation avec les sciences. Par ailleurs, ils ont fait l'objet de détournement de fonds. Objet de polémique, la wilaya d'Alger a décidé, depuis septembre 2005, de retirer leur gestion financière aux associations. En tout cas, pour le CLS de Didouche-Mourad, il est aujourd'hui affecté à l'Epic Arts et Culture. En 2005, les CLS ont ouvert un espace dit «de citoyenneté».